«Vulgaire et déplacée»: «Affaire conclue» salit-elle la réputation des antiquaires? Les réponses de Caroline Margeridon et Harold Hessel

Depuis 2017, « Affaire conclue » offre de belles audiences à France 2 (et aussi à la Une qui diffuse l’émission présentée par Sophie Davant). Avec ses acheteurs et ses commissaires-priseurs charismatiques, « Affaire conclue » a réussi à s’imposer, et ce n’est manifestement pas au goût de tous…

François Casal, président de l’Association des marchés aux puces de Saint-Ouen, a expliqué à Télérama que l’émission salissait la réputation des antiquaires : « C’est bien qu’on parle de notre monde mais de façon si vulgaire et déplacée, non ! »

Un avis partagé par Rémi Machard, président du Syndicat professionnel du marché de l’Antiquité : « On a constamment des clients qui se réfèrent à l’émission. Nos experts sur les salons sont sollicités pour donner des estimations pour des cuillers en métal argenté, chose que l’on n’observait pas avant. Mais cette émission ne contribue pas à développer une connaissance de fond. L’objet est anecdotique, la seule valeur qui existe est monétaire, il manque une dimension culturelle. »

Caroline Margeridon a répondu à ces critiques, comme le précise Voici : « Au début, il y avait toujours des gens du milieu qui disaient : ‘Il y a les cons d’Affaire conclue qui arrivent avec leur cinéma !’ Aujourd’hui, on me dit que l’émission amène des clients au Marché Biron, tout le monde est content », a lâché l’acheteuse phare de l’émission.

Harold Hessel, commissaire-priseur présent depuis le début d’« Affaire conclue » rejoint son amie, dénonçant une « profession restée attachée à son ancien statut et marquée par un aspect conservateur ».