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«Vampire Academy»: que vaut la nouvelle série de Julie Plec («The Vampire Diaries»), basée sur les romans de Richelle Mead?

Il s’en passe des choses dans le Poudlard pour suceurs de sang que fréquentent deux amies aux dents longues… Les fans de « Harry Potter », « Hunger Games », « Divergente » voire « Game of Thrones » devraient mordre à ce reboot.

PourCiné-Télé-Revue

Ce jeudi 15 septembre, le service de streaming américain Peacock a dégoupillé les quatre premiers de dix épisodes (pour l’instant) de la série « Vampire Academy », inspirée par le premier des six romans pour la jeunesse de Richelle Mead, lequel avait déjà fait l’objet d’un film en 2014. Créée par Julie Plec à qui l’on doit déjà les célèbres « Vampire Diaries » (qui aspirèrent des millions de fans de 2009 à 2017) et l’actrice Marguerite Mcintyre, cette nouveauté en est le reboot dudit film, et nous ramène, à notre époque, dans le territoire caché des derniers vampires, lesquels se divisent en deux classes.

Faisant partie de l’élite et la royauté, les Moroi évitent la lumière du jour et boivent le sang des gens sans les tuer. Et puis, il y a leurs protecteurs, en quelque sorte, les Dhampir, qui sont mi-vampires mi-humains et se comportent presque comme vous et moi. Mais ils excellent au combat ! Ces deux groupes ont en commun la peur des Strigoi, des immortels qui ressemblent à des zombies…

L’histoire est centrée sur l’amitié de Vasilissa dite Lissa Dragomir (Daniela Nieves), princesse Moroi, et Rosemarie dite « Rose » Hathaway (Sisi Stringer), qui sont plus proches que jamais depuis la tragédie familiale qu’a connue la première. Et toutes deux retournent ensemble à leur école, la St. Vladimir’s Academy, le Poudlard des suceurs de sang.

Adolescentes, elles sont prêtes à toutes les aventures – et les romances interdites – et ne tardent pas à être aspirées dans un complot visant à détruire leur société secrète, montrée comme très esthétique et glamour, et où ont lieu de nombreuses fêtes bling bling. D’autre part, les horribles Strigoi projettent de faire de Lissa l’une des leurs !

Paranormal, amour, sexe, drames, liens familiaux, combats, leçons de vie… Ce sont là les principaux ingrédients du monde créé par Richelle Mead, qui emballe en priorité les 13-35 ans, et s’apparente par bribes à « Harry Potter » (déjà mentionné), « Hunger Games » ou « Game of Thrones », dans son côté ‘médiéval’ et ‘liens du sang qui font couler… le sang’. On peut évidemment entrer ici sans rien savoir des. Mais on doit avouer que toutes les choses catapultées à la face du spectateur dans le premier épisode, à commencer par un grand nombre de personnages, sont un peu écrasantes… Cela a pour effet, d’une part, de ralentir le rythme de l’action, et de l’autre, de rester en surface par rapport à la psychologie de ces mêmes personnages. Parmi eux, on citera Dimitri (Kieron Moore, révélé dans « Sex Education »), l’entraîneur au corps parfait qui fait flancher Rose, et Christian, l’amoureux tourmenté de Lissa, campé par le Canadien André Dae Kim.

Malgré ces faiblesses et sa proximité avec d’autres franchises fantastiques, on est d’accord avec Julie Plec : dans la pléthore de récit « vampirique » en circulation dans la culture populaire, celle-ci est pour le moins unique. Mais encore une fois, seul son public-cible tranchera… Avec les dents, bien sûr…

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