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«Tout le monde savait que j’étais la fille d’Albert, sauf moi»: les 5 phrases chocs du docu événement de Delphine sur RTL

La fille d’Albert II se livre sur son combat pour être reconnue par son père dans un documentaire diffusé mercredi sur RTL, et disponible en replay sur RTLplay.

PourCiné-Télé-Revue

C’est un documentaire qui risque de faire grand bruit que diffuse ce mercredi à 19 h 40 RTL : celui de Delphine de Saxe-Cobourg, qui raconte le combat qu’elle a mené de longues années pour être reconnue par son père, le roi Albert II. Une histoire qu’elle avait envie de raconter elle-même, avec ses propres mots, dits par sa propre voix parfois submergée par l’émotion, dans un docu tourné façon Netflix, où elle s’exprime en anglais, face caméra, en regardant les téléspectateurs dans les yeux, comme pour les prendre à témoin. Nous avons retenu cinq moments marquants de ce film fleuve (près de 2 h 30).

1. Comment sa mère a fait croire que Delphine était de Jacques Boël. Le destin de Delphine se joue dès la première rencontre, en 1966, d’Albert avec sa maman, la baronne Sybille de Sélys Longchamps. « A cette époque, ma mère était plus ou moins séparée de Jacques Boël, mais pas officiellement, car il ne voulait pas divorcer », explique Delphine. « Socialement, on attendait d’eux qu’ils fassent semblant d’être ensemble. Une grande partie de mon parcours est liée à cette façade. » Lorsque Sybille tombe enceinte (alors qu’elle avait fait par le passé 9 fausses couches avec Jacques Boël), il ne fait aucun doute que l’enfant est d’Albert. « Comme elle savait que ça allait poser des problèmes, elle va se saouler et saouler Jacques Boël pour faire l’amour avec lui et faire croire que c’est son enfant, alors qu’elle était déjà séparée de lui. »

2. Elle n’aimait pas Jacques Boël. Delphine voit le jour le 22 février 1968 et porte le nom de son père officiel : Boël. « Je ne me suis jamais sentie proche de Jacques. Je l’appelais Papa car on me disait de le faire. Mais je ne l’ai jamais ressenti comme tel. C’était dur pour moi de l’appeler ainsi. Quand je devais aller chez lui, je me cachais sous le lit ou dans une armoire pour ne pas être embarquée dans sa voiture. Et ma mère me poussait ensuite de force dans le véhicule en me disant que c’était la loi, que je devais y aller. »

3. L’astuce d’Albert pour leur rendre visite en secret. Si elle doit passer certains week-ends chez Jacques Boël, Delphine vit essentiellement avec sa mère dans un appartement à Uccle… où Albert vient les voir, en arrivant par un parking sous-terrain qui lui évite d’être aperçu. « On allait en vacances avec lui sur son yacht. Nous allions skier avec lui. Durant les 18 ans de leur relation, ils ont beaucoup voyagé ensemble. » Delphine, elle, ne sait pas à ce moment qu’Albert est son vrai père. « Je l’appelais Papillon. Je le voyais comme un très bon ami de ma mère. Je ne savais pas que c’était mon père, alors que tout le monde, y compris l’équipage du yacht sur lequel on partait en vacances, savait que j’étais sa fille. J’étais la seule à ne pas savoir. »

4. Elle a sombré dans l’anorexie. Dans la deuxième moitié des années 70, Delphine et sa mère s’exilent à Londres. Albert continue cependant de venir les voir. Sybille se remarie en 1982 avec un autre homme. Delphine, elle, vit de plus en plus mal ces situations. « Je suis devenue anorexique. Comme je ne pouvais pas avoir de prise sur ce qui se passait autour de moi, la nourriture était la seule chose que je contrôlais. J’ai failli en mourir à 15 ans. Je ne faisais plus que 30 kilos en mesurant 1 m 70. » Albert finit par venir la voir alors qu’elle est gravement malade. « Ça m’a fait du bien. Il s’est comporté comme un papa. Pour moi, être père, c’est être là quand on en a besoin. »

5. Ce jour où Albert l’a reniée. Lorsque l’existence de la fille cachée d’Albert II est révélée dans un livre en 1999, la vie de Delphine est chamboulée. Angoissée, elle appelle Albert qui tente de l’apaiser. « Il m’a dit : « Si la presse te poursuit, c’est car tu as de magnifiques yeux bleus, et ce sera fini très bientôt. » Mais si la presse me harcelait, ce n’était pas pour mes yeux bleus, mais parce que j’étais le linge sale de la famille du roi Albert. » En 2001, alors que Sybille rencontre des problèmes de santé, les liens sont finalement définitivement rompus lors d’une conversation téléphonique qui fait encore mal à Delphine vingt ans plus tard. « Je lui ai dit que j’avais besoin de lui, qu’il fallait qu’il appelle ma mère. Il m’a dit : « J’en ai assez de cette histoire, tu n’es pas ma fille et je ne veux plus jamais t’entendre ». C’était fini. »

Pour Delphine, c’est le début de la descente aux enfers, qu’elle retrace dans le documentaire de RTL, jusqu’à sa réconciliation avec Albert au terme d’une bataille juridique de 7 ans.

« Delphine, mon histoire », 12 janvier, 19h40, RTL-TVI.

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