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« Top chef 2021 », épisode 12 : Matthias réalise « le plat de l’année », Philippe Etchebest se met à genoux !

Le candidat de la brigade bleue a subjugué tout le monde avec une assiette révolutionnaire et pour le moins singulière.

PourCiné-Télé-Revue

Comme chaque semaine, Ciné-Télé-Revue vous propose un récapitulatif des moments les plus marquants de cette douzième saison de « Top Chef ».

Pierre se distingue sur la première épreuve

Le challenge lancé par le chef triplement étoilé Alexandre Mazzia a inauguré ces huitièmes de finale. Les candidats ont dû travailler un ingrédient imposé en plusieurs cuissons (minimum trois). Technique et justesse étaient les maîtres-mots de ce défi périlleux, brillamment remporté par Pierre de la brigade jaune. Le cuisinier de 30 ans s’était vu attribuer la gambas comme aliment principal de son plat. Un crustacé qu’il a sublimé de trois manières différentes : en marinade, à l’étouffée et de façon snackée sur du charbon. Ultra-décontracté, comme à son habitude, Pierre s’est même octroyé une petite pause durant sa préparation. De quoi faire peur à son chef de brigade, Michel Sarran. Heureusement, le jeune homme s’est ressaisi à la fin de l’épreuve, pour ensuite taper dans l’œil du chef Mazzia lors de la dégustation et se qualifier directement pour les quarts de finale.

Matthias fait l’apologie de l’excès… et les chefs en redemandent !

Pour le deuxième challenge, les quatre candidats toujours en lice ont été coachés par quatre chefs invités qui ont marqué cette saison. Glenn Viel pour Sarah ; Pascal Barbot pour Matthias ; Arnaud Donckele pour Bruno ; et Pierre Gagnaire pour Mohamed. Leur défi ? Proposer une expérience de dégustation unique et spectaculaire. Après une première épreuve très technique, l’heure était donc à la créativité. Et à ce jeu, c’est Matthias qui a su se démarquer. Le candidat de la brigade bleue a tout simplement subjugué les chefs Etchebest, Darroze, Pairet et Sarran.

Le nom de son plat en reflétait bien la philosophie : « l’apologie de l’excès ». Sur une assiette en bois, ressemblant à une palette de peinture, le cuisinier avait dessiné les contours d’une main. Sur les quatre doigts de cette main, il avait disposé quatre condiments aux saveurs différentes et aux goûts délibérément francs… voire un peu trop. Le condiment « trop gras » était un beurre pommade ; le « trop sucré », une ganache au chocolat blanc ; le « trop acide », un mélange au citron ; le « trop pimenté », un ketchup poivron / tomate.

A la dégustation, les jurés ont dû placer leurs doigts dans chacun de ces condiments et les lécher. Mais cette première bouchée, pas nécessairement bonne et trop forte en goûts, en a décontenancé plus d’un… C’était le but de Matthias, qui a ensuite renversé la situation, en demandant aux juges de déguster une tartelette placée sur la paume de la main. Cet amuse-bouche était composé de toutes les saveurs préalablement goûtées, mais cette fois-ci, parfaitement dosées. Un parcours initiatique détonnant, derrière lequel se cachait une « forme de génie », d’après le chef Paul Pairet, lui aussi habitué à éveiller les sens de ses clients dans son restaurant multi-sensoriel de Shanghai. Pour lui, « l’apologie de l’excès » était, est et restera ni plus ni moins « le plat de l’année ». Un avis partagé par ses collègues, qui ont sans surprise sacré Matthias grand vainqueur de cette épreuve. Philippe Etchebest s’est même agenouillé pour féliciter son poulain. Rien que ça ! Le Parisien de 28 ans a ainsi décroché son ticket pour les quarts de finale.

Bruno gère mal son audace et loupe les quarts de finale

Seconde lors de la deuxième épreuve, Sarah a évité de justesse la terrible « dernière chance », grâce à son terreau comestible et son chevreuil cru. En revanche, Mohamed n’a pas su convaincre le quatuor de chefs avec son retour en enfance et sa cuisine moléculaire sucrée, façon magasin de bonbons. Même son de cloche pour Bruno, qui a clairement manqué d’audace et de créativité avec ses trois bouchées à boire, lécher ou gober.

Les deux hommes ont donc dû s’affronter lors d’un ultime défi placé sous le signe des agrumes. D’un côté, Mohamed a joué la carte de la simplicité, avec un dessert bien équilibré. De l’autre, Bruno a clairement pris des risques, en s’attaquant à une association agrumes / haddock. Un choix culotté, pour combler son manque d’audace sur la deuxième épreuve, mais qui n’a malheureusement pas payé. Après avoir quitté le concours lors du cinquième épisode et l’avoir réintégré deux semaines plus tard, le Parisien de 31 ans a définitivement fait ses adieux aux cuisines de « Top Chef ».

La semaine prochaine…

Les quarts de finale battront leur plein ! Les quatre candidats toujours en lice s’affronteront sur des épreuves inédites, leur permettant de décrocher un pass à chaque étape. Dès qu’un participant en aura remporté deux, il se qualifiera directement pour la demi-finale.

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