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Thierry Lhermitte: «Si je n’avais pas rencontré mes potes Clavier, Jugnot et Blanc au lycée, je ne serais sans doute jamais devenu acteur»

L’acteur partage avec Michèle Laroque l’affiche de cette comédie au thème original, même si son traitement laisse à désirer.

PourCiné-Télé-Revue

«Joyeuse retraite!» suit un couple de jeunes retraités qui, au lieu de profiter de leur temps libre, voient leurs enfants se décharger sur eux de leurs soucis et de leurs propres enfants… Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet?

Déjà de retrouver Michèle Laroque. On se connaît depuis longtemps, on a joué dans plusieurs mêmes films, mais sans jamais se donner la réplique. Son personnage est survolté, même méchant, par moments, une fois qu’elle a décidé qu’elle ne se laisserait pas envahir par ses enfants et petits-enfants. Le mien est plus dans le laisser-faire, il suit.

Comme grand-père, êtes-vous «chicouf» («chic, les petits-enfants arrivent. Ouf! Ils repartent»)?

Oh, tous les grands-parents sont un peu ainsi. Quand on en a marre de s’en occuper, il suffit d’appeler leurs parents pour qu’ils viennent les rechercher. On a la position idéale, on ne vit que le meilleur. On peut leur faire manger ce qu’on veut. Moi, le plus grand a 19 ans, le plus petit, 8, mais il est entre le Liban et le Canada, je ne le vois pas souvent.

La retraite, en tant que comédien, est-ce vraiment une question qu’on se pose?

On se la pose si on n’a pas de travail. Dans notre métier, ce sont les autres qui vous mettent à la retraite, en arrêtant de vous choisir. Se préparer une sortie acceptable pour ses vieux jours peut se poser de manière cruciale. En dehors de ça, il n’y a pas de différence réelle avec un autre métier. Je me suis déjà dit: «A tel âge, il faudra y penser», et puis, tant qu’on continue à me proposer des trucs sympas à faire, j’y vais!

Vous semblez avoir toujours eu un certain détachement par rapport au métier…

Oui. Je n’avais pas spécialement le désir de me lancer là-dedans. Si je n’avais pas rencontré mes potes Clavier, Jugnot et Blanc au lycée, je ne serais sans doute jamais devenu acteur. Ce n’est en aucun cas une vocation. Ça a été mon métier, que j’ai fait sérieusement. Je me suis beaucoup investi, mais en ayant toute ma vie d’autres centres d’intérêt.

Notamment pour les sciences, la médecine. Il y a d’ailleurs dans ce film une scène avec Michel Cymes qui a dû vous rappeler le bon temps du «Magazine de la santé». Vous avez parlé de quoi: de médecine ou de cinéma?

Les deux! J’ai été très heureux de le revoir, bien sûr, c’est un copain. Mais je jure que ce n’est pas moi qui l’ai imposé. Le réalisateur, Fabrice Bracq, avait déjà fait deux ou trois courts métrages avec lui, dont un dans lequel j’avais aussi tourné. C’est venu tout naturellement.

« Joyeuse retraite ! », 2 décembre, 20h30, RTL-TVI.

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