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«Tales of the Walking Dead»: que vaut la 4e série dérivée d’une franchise toujours très vivante!

Il y a à boire et à manger dans ces six histoires indépendantes d’hommes et de femmes aux prises avec les zombies de la saga à succès…

PourCiné-Télé-Revue

Le filon s’épuisera-t-il un jour ? Sur la chaîne américaine AMC, la 11e saison de la série « mère » « The Walking Dead » démarrera ce 22 août, la 7e de « Fear The Walking Dead » s’est achevée en mai et une 8e est annoncée, et on attend pas moins de quatre nouveaux spin offs de la saga zombiesque basée sur les BD de Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard. L’un sera centré sur le personnage de Daryl (joué par Norman Reedus) et un autre sur Maggie et Negan, campés Lauren Cohan et Jeffrey Dean Morgan, qui se passera, pour changer, en milieu urbain.

En attendant, ce dimanche 14 août, a été lancée sa quatrième série dérivée, « Tales of the Walking Dead » (littéralement « Contes de morts-vivants »), qui comprend pour l’instant six épisodes. Chacun d’eux est une histoire indépendante se passant dans le monde post-apocalyptique de la franchise, où les hommes qui ont pu échapper aux zombies tentent de ne pas en croiser et, si c’est le cas, de les réduire en bouillie.

Réalisé par Ron Underwood (« Tremors »), le premier volet, intitulé « Evie ; Joe » nous montre d’abord le quotidien super routinier de Joe (Terry Crews), lequel se terre depuis longtemps dans un bunker avec son chien. Lequel est hélas tué, un soir, par un groupe de morts-vivants. Cette perte pousse l’homme à quitter sa cachette et enfourcher sa moto pour se rendre là où il pense trouver une femme chère à son coeur. En chemin, il en rencontre une autre, Evie, campée par Olivia Munn (« Predator ») qui, après l’avoir tenu en joue, en fait son allié. Jusqu’au jour où, sans elle, il tombe sur le refuge souterrain de Sandra (Kersti Bryan), celle qu’il cherchait tant, mais est devenue une grosse paranoïaque qui compte le zigouiller. Donc ici, les vivants font plus gicler le sang que les zombies, dont pas mal se retrouvent tout de même la tête très amochée…

En toute franchise, on a trouvé assez inintéressante cette mise en bouche, qui a la particularité de bien se terminer… Mais on y a retrouvé le décalage et l’humour qu’il faut à tout prix voir dans « The Walking Dead » pour l’apprécier.

Le deuxième épisode est bien plus percutant ! Il met en présence l’hilarante Jillian Bell et Parker Posey, qui composent des collègues de bureau hostiles l’un envers l’autres qui volent un camion citerne et font un carton sur une horde de zombies, lequel se reproduit inlassablement comme dans le film « Le Jour de la Marmotte ». Est-ce que tout ça vole très haut ? A la troisième ou quatrième explosion, on doit répondre « définitivement non ». Mais c’est trop fun !

Vous l’avez compris, il y a du bon et du moyen dans cette nouvelle série dérivée, où quelques visages célèbres ont accepté de venir s’amuser : ainsi Anthony Edwards (60 ans), le Dr Green d’ » Urgences » qui, dans le quatrième épisode, joue un autre docteur, Chauncey Everett, un écolo qui étudie le comportement des « walkers » (morts-vivants) dans un environnement façonné par l’homme… Y a pas de raison que les fans boudent ça !

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