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«Surrealestate»: un peu pâlots, les fantômes…

Quand des agents immobiliers essaient de vendre des maisons occupées par des esprits, ça donne une nouvelle série pas très… novatrice.

PourCiné-Télé-Revue

Il y a quelques heures, les chaînes canadienne CTV Sci-Fi Channel et américaine Syfy ont entamé la diffusion de la série canadienne « Surrealestate », dont nous avons les deux premiers épisodes. Comme son titre en jeu de mots l’indique, il y est question de maisons et de surnaturel. Concrètement, elle gravite autour d’une équipe d’agents immobiliers qui tentent de débarrasser d’esprits malfaisants des habitations qu’ils espèrent pouvoir vendre. Des lieux qui, en l’état, font littéralement fuir les acheteurs potentiels… D’entrée de jeu, ils doivent notamment affronter un chien fantôme enragé enfermé dans une cave…

Luke Roman, le patron de l’agence, est incarné par Tim Rozon, qu’on a pu voir en amant physiquement parfait d’Alexis (Annie Murray) dans « Bienvenue à Schitt’s Creek » (toujours inédit en Belgique). Et ô surprise, sa partenaire ici n’est autre que Sarah Levy, qui était la serveuse Twyla Sands dans la même série. Elle campe ici l’agente Susan Ireland, qui vient prêter main-forte à Luke et ses hommes, parmi lesquels on trouve Phil Orley un ancien prêtre catholique et chercheur en paranormal incarné par Adam Korson et August Ripley, pro de la technologie interprété par Maurice Dean Wint.

Ne tergiversons pas : nous avons trouvé assez faible cette entrée en matière, qui montre des choses déjà vues des centaines de fois, à commencer par ces objets qui volent tout seuls dans une maison. De surcroît, un budget clairement limité se fait sentir dans la réalisation et le jeu des acteurs, et confère à l’ensemble un aspect « cheap ». Dommage ! Si vous êtes intéressés par les maisons hantées, autant vous brancher sur les séries et télé-réalités qui reviennent sur des cas authentiques d’esprits difficiles à déloger de lieux qui leur sont familiers.

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