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Stéphane Blancafort de «Tandem» : découvrez le surnom coquin que lui a attribué son épouse

Le comédien retrouve sa partenaire Astrid Veillon en « Tandem » pour de nouvelles enquêtes et… de nouvelles frictions.

PourCiné-Télé-Revue

Les rapports entre vos personnages, Léa et Paul, nagent plus que jamais en pleine ambiguïté…

C’est vrai, il y a toujours un peu de jalousie de sa part, comme si on était encore ensemble. J’ai l’impression que Paul et Léa sont menottés à vie dans un amour impossible.

Il faut dire que la relation que Paul a avec Inès n’est pas très épanouissante. Celle-ci lui lance: «On se voit, mais on n’est pas ensemble!»

La notion de couple, Inès ne l’a pas. Pour Paul, c’est incohérent, il est perdu. J’ai l’impression que c’est générationnel, que les jeunes d’aujourd’hui arrivent à vivre ce genre de relation sans complexe, ni scrupules. Moi, j’aime être pleinement avec la personne.

Votre épouse vous a surnommé «le sex-toy de la télé»: serait-elle jalouse, elle aussi?

Elle l’a été, et puis on évolue, le temps passe, on a un regard plus aiguisé sur l’autre. Ma femme est devenue thérapeute il y a six ans et elle a un regard plus pointu, plus sensible. Ce qu’elle avait dit à l’époque était un peu blessant pour moi, mais maintenant, la question ne se pose plus du tout. C’était relatif aux rôles qu’on me confiait, dont je me suis un peu éloigné. Je suis heureux que ça ait changé, je ne voulais pas rester l’éternel amant de l’héroïne. Mais il faut toujours qu’il y ait des histoires d’amour, c’est ce qui pimente le récit.

N’est-ce pas inconfortable de partager la vie d’un acteur?

C’est assez ingrat, je l’avoue. Je me suis souvent mis à la place de mon épouse… On est séparés, moi je suis à l’hôtel, on peut vite imaginer des choses, alors qu’elle est à la maison, et doit s’occuper du quotidien. Après, c’est une question de confiance. Elle sait que je ne suis pas un de ces hommes qui courent à droite, à gauche. Dans ce métier, il y a beaucoup d’opportunités, il ne faut pas se le cacher, ça pourrait être très simple, mais elle me connaît.

Astrid Veillon dit que vous êtes fan de votre petite fille de 3 ans, vous confirmez?

Totalement! J’ai traversé ma vie en quête d’elle. A l’âge de 12 ans, je voulais déjà avoir une fille, c’est vous dire! J’ai eu trois garçons, j’en ai élevé aussi deux autres. J’adore mes garçons, mais une fille, c’était un rêve parce que c’est le sexe opposé, c’est plein de mystères. Pour moi, c’est un extraterrestre et j’aime essayer de comprendre ce qui est loin de moi. Elle me fait me poser énormément de questions et, parfois, c’est elle qui trouve les réponses. En plus, elle a la chance inouïe de beaucoup ressembler à sa maman, ce qui en fait un petit être encore plus magique.

« Tandem », 21h05, France 3.

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