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Stéphane Bern invite les lecteurs de Ciné-Télé-Revue chez lui: «Je ne conçois pas de vivre dans ma tour d’ivoire»

Il vient de terminer un marathon télé avec la disparition de la reine Elisabeth II et s’en est retourné dans son refuge du Perche. À Ciné-Télé-Revue, ce passionné de patrimoine a ouvert les portes du collège qu’il a restauré et où il a élu domicile.

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Il vient de terminer un marathon télé avec la disparition de la reine Elisabeth II et s’en est retourné dans son refuge du Perche. A Ciné-Télé-Revue, ce passionné de patrimoine a ouvert les portes du collège qu’il a restauré et où il a élu domicile.

« Les hommes réveillent les pierres, mais les pierres révèlent les hommes. » Cette devise, Stéphane Bern l’a fait sienne depuis un matin gris de décembre 2012 quand il accepte une visite dans une France où le temps semble s’être arrêté. Entre Chartres et Le Mans, dans une terre de forêts, faite de plaisirs simples, de plats embaumant le cidre et la pomme, celui qui commente l’histoire des têtes couronnées a eu une révélation devant un trésor du patrimoine vieux de neuf siècles et laissé à l’abandon.

Dans le brouillard émergeait d’abord l’abbaye de Tiron, fondée par le moine saint Bernard d’Abbeville en 1114. Y émanait encore le calme de la méditation et on croyait entendre les voix d’un passé glorieux. En 1630, y est accolé un collège pour la jeune noblesse désargentée. La bâtisse imposante aux fenêtres en croisillons est choisie en 1776 par Louis XVI comme collège royal et militaire. Le déclin de la monarchie en précipite sa fin : l’église est interdite d’accès en 1792 et vidée de ses élèves l’année suivante.

Quand Stéphane Bern le découvre, le collège de Thiron-Gardais est l’ombre de lui-même, il a pourtant un coup de cœur et accepte de le racheter. « 350 000 euros », avoue-t-il sans ambages. « Et on est aux abords de quatre millions de rénovation. Je tiens à préciser que je n’ai demandé ni reçu aucune subvention publique. Je me suis endetté, je n’avais pas l’argent cash, les banques m’ont fait confiance. Il va falloir que je travaille au moins jusque 72 ans… » sourit-il. Cette restauration, il l’envisage comme sa mission…

Un reportage à découvrir en intégralité ce jeudi 22 septembre dans votre Ciné-Télé-Revue.

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