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Stacey Dooley, la Martin Weill de la BBC qui n’a pas froid aux yeux

Ce mardi soir, Tipik vous propose un documentaire présenté par Stacey Dooley. Elle ne vous laissera pas de marbre !

PourCiné-Télé-Revue

La RTBF inaugure une série de documentaires aussi accrocheurs que de qualité. Ils nous viennent en droite ligne de la BBC et ils doivent leur succès à la personnalité hors norme de leur présentatrice : un petit bout de femme à qui on ne la fait pas, une rousse piquante qui pose les questions sans filtre, quitte à se friter avec son interlocuteur, pour le bonheur des téléspectateurs. Stacey Dooley n’a pas froid aux yeux, aucun sujet n’est un obstacle, et pour nous francophones, elle fait penser à Martin Weill. Comme lui, elle incarne cette nouvelle forme de reporter, qui entraîne les millenials dans leur rencontre par leur ton cash et authentique.

Stacey Dooley, 35 ans et un visage d’éternelle ado, est une star au Royaume-Uni aussi parce qu’elle maîtrise à la perfection les réseaux sociaux. Son compte Instagram compte un million d’abonnés. Les Britanniques la connaissent depuis plus longtemps que cette série documentaire. Son parcours vaut aussi le détour ! Stacey n’a pas fait d’études de journalisme, elle vient d’un milieu qui ne la prédisposait pas à embrasser cette profession (son père alcoolique a abandonné le foyer quand elle avait 2 ans), a quitté l’école à 15 ans pour travailler comme vendeuse de parfums dans un duty free de l’aéroport, puis dans un salon de coiffure.

Elle sort de l’anonymat en 2008 grâce à une espèce de télé-réalité de la BBC intitulée « Blood, Sweat and T-shirts ». Sur fond d’investigation sur les désastres écologiques et humains de la fast fashion, ce programme proposait de suivre six fashionistas en Inde dans les coulisses des ateliers de confection des grandes marques vendues en Angleterre. Stacey en était et a explosé à l’écran au point que la chaîne a capitalisé sur son profil pour lancer une série « Stacey Dooley investigates ».

Après le thème du travail des enfants, elle a continué à parcourir le monde, à l’affût des sujets brûlants : les enfants soldats, les femmes kamikazes, les constructeurs d’armes, les délinquants sexuels… Pour débuter, Tipik propose deux de ses immersions dans des réalités aux antipodes : la première chez les « Preppers », ces Américains qui se préparent à vivre la fin du monde ; la seconde est plus une enquête coup-de-poing à sa façon sur les coûts écologiques de l’industrie textile.

« Stacey Dooley », 24 mai, 20h05, Tipik.

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