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Sophie Ferjani («Maison à vendre») revient sur sa première rencontre avec Stéphane Plaza: «Il m’a écrasé les pieds»

La nouvelle saison de l’émission de Stéphane Plaza bat son plein, avec l’architecte d’intérieur qui l’accompagne depuis le début.

PourCiné-Télé-Revue

Derrière un grand homme, il y a toujours une femme, dit l’adage… Le spécialiste de l’immobilier a eu du flair quand il a pressenti que dans son émission, il lui fallait une touche féminine. Ainsi a commencé la collaboration entre Stéphane Plaza et Sophie Ferjani, architecte d’intérieur diplômée de l’Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art Olivier de Serres, qui a monté sa société Les Jolies Choses. « J’ai reçu un mail et on me disait Bonjour Sophie, ça vous dirait de coprésenter une émission de décoration ? À ce moment-là, on se dit : C’est génial, ça va me faire de la pub. Je ne pensais qu’à ça à ce moment, je m’en foutais de passer à la télé. On était plus de quatre-vingts au casting, je l’ai appris après. J’ai été choisie et j’ai rencontré Stéphane Plaza, qui n’était pas connu à l’époque », raconte celle qui est devenue la Mme Déco de M6.

Et la rencontre entre ces deux-là a mal débuté. « Il m’a écrasé les pieds en entrant dans un appartement. J’avais déjà la cheville en vrac, mais je n’ai pas osé le dire car j’avais peur d’être refoulée au casting. Pile la cheville qu’il ne fallait pas !  » se souvient-elle en riant de la maladresse atavique de Stéphane, qui est selon elle « plus rigolo et plus humain » à la ville qu’à l’écran. Un type authentique, confirme son acolyte, mais avec qui ne s’accommodent que les tempéraments bien trempés. « Il faut avoir du caractère sinon avec Stéphane, on se fait bouffer. De temps en temps, il faut pousser un coup de gueule et lui dire Tais-toi, on s’entend plus. Stéphane prend beaucoup de place. Même à table, dans une conversation, il faut savoir ne pas se laisser marcher sur les pieds avec lui. Mais dans l’émission, chacun a sa place, son temps de parole, ses informations, sa légitimité… » confie Sophie.

En quatorze ans de métier, elle a gagné de la visibilité dans d’autres émissions de déco, mais elle avoue avoir toujours la peur au ventre avant de débuter un projet, par crainte de décevoir. Belle carrière ne rime pas avec richesse. « Faire une émission ne fait pas gagner sa vie ! L’argent, on le gagne par la notoriété, par la pub qui vient après. Je gagnerais mieux ma vie si je travaillais avec mes clients  », avoue-t-elle.

Si elle a une vie professionnelle bien remplie, ce n’est pas sa priorité. Mais bien sa famille : ses trois garçons, Achille, 15 ans, Gabriel, 10 ans, et Célestin, 6 ans, ainsi que leur père, son mari depuis vingt ans, Baligh. La façon de se répartir les rôles parentaux est équitable depuis le début : « Depuis toujours, il s’est levé pour assurer un biberon sur deux la nuit, il a toujours changé les couches, il les a toujours habillés le matin pour aller à l’école, il a toujours fait faire les devoirs… Il a toujours fait exactement le même taf que moi. Quand je m’absentais, il a toujours géré », a dévoilé Sophie Ferjani.

« Maison à vendre », 27 novembre, 20h30, RTL-TVI.

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