Accueil Ciné-Télé-Revue Ce soir à la télé

«Sexe, mensonges et vidéo»: au temps où James Spader était un sex-symbol

James Spader, ce sex-symbol qui préférait jouer les salauds pour casser son image.

Pour ceux qui ne connaissent James Spader qu’à travers son rôle de Raymond Raddington dans la série «Blacklist», c’est peut-être dur à croire, mais il fut un temps où le comédien aujourd’hui âgé de 61 ans était considéré comme un sex-symbol. Un beau gosse que son visage d’ange condamnait aux personnages de jeunes premiers, ce qu’il détestait par-dessus tout! Il préférait jouer les salauds pour casser son image.

C’est ainsi avec le rôle tout en ambiguïté de Graham Dalton, impuissant et obsédé, dans «Sexe, mensonges et vidéo», qu’il atteindra la célébrité internationale. Il s’agissait aussi du premier long métrage de fiction d’un jeune cinéaste bien caustique, Steven Soderbergh («Ocean’s Eleven» et ses suites, «Erin Brockovich»…).

Le duo raflera la mise au Festival de Cannes en 1989, ramenant à la fois la Palme d’or et le prix d’interprétation pour James Spader. Mais, ironie du sort, les gens retiendront surtout de la prestation de James son sex-appeal bon chic bon genre!

« Sexe, mensonges et vidéo », 21h05, la Trois.

A lire aussi

Voir toutes les news