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Sara Mortensen («Astrid et Raphaëlle») s’est plongée dans un spectre autistique pour incarner son personnage

Dans cette série policière, l’ex-star de «Plus belle la vie» incarne Astrid Nielsen, une documentaliste autiste.

PourCiné-Télé-Revue

Pourquoi avoir accepté de participer à cette deuxième saison?

Car la première salve était géniale et que le scénario me plaisait beaucoup. C’est toujours compliqué de trouver un angle original pour une fiction policière, car on a l’impression d’avoir déjà tout vu. Avec deux jeunes quadras qui mettent la différence en avant, «Astrid et Raphaëlle» sort du lot.

Comment vous êtes-vous préparée au rôle d’Astrid?

Je me suis immédiatement plongée au sein du spectre autistique, que ce soit via des rencontres ou de la documentation. L’objectif était de personnifier le syndrome d’Asperger le plus justement possible. Avec Astrid, nous n’avions rien en commun, si ce n’est le goût de la précision. Son trouble devait être visible à l’écran, sans être caricatural. C’était donc un exercice d’équilibriste délicat, demandant une réelle concentration. Mais heureusement, la série ne parle pas que de ça.

L’histoire se centre surtout sur la rencontre entre deux femmes, aux personnalités diamétralement opposées.

Exactement. Pour reprendre une tirade du premier épisode, lorsque Raphaëlle regarde une peinture, Astrid en distingue les taches de couleur. L’une se concentre sur les détails; l’autre, sur l’ensemble. Cette double vision leur permet de se comprendre et de s’entraider. Elles entretiennent une relation très protectrice, dans un sens comme dans l’autre. Et pour ma part, je suis ravie de pouvoir partager l’affiche avec Lola Dewaere, qui incarne Raphaëlle.

Cette seconde saison accueille de nombreux invités. Avec quel acteur ou quelle actrice avez-vous préféré jouer?

Avec Pierre Palmade, évidemment, on a énormément ri. Et j’étais honorée de donner la réplique à Emilie Dequenne, avec qui j’ai partagé plusieurs scènes. Le personnage d’Astrid interagit rarement avec les guest-stars. C’était donc un pur bonheur.

Cette série vous a-t-elle permis de tourner la page de «Plus belle la vie», le feuilleton que vous aviez dû quitter, en 2019, après sept ans de bons et loyaux services?

Certes, j’ai trouvé ça nul de me remplacer sans m’avertir… mais je ne suis pas fonctionnaire. En tant qu’actrice, je suis amenée à embrasser tout un tas de rôles. «Plus belle la vie» restera une expérience magnifique, mais c’était une maison de vacances comme une autre. Il faut savoir que durant les quatre dernières années de tournage, je travaillais sur d’autres films et séries.

Et aujourd’hui encore, vous fourmillez de projets…

En effet. Je me suis récemment glissée dans la peau d’une danseuse du Moulin-Rouge pour un épisode de «L’art du crime». Et on me retrouvera bientôt dans la suite des «Mystères du Bois Galant», avec Olivier Sitruk.

« Astrid et Raphaëlle », 20h50, la Une.

Sara Mortensen («Astrid et Raphaëlle») s’est plongée dans un spectre autistique pour incarner son personnage

Dans cette série policière, l’ex-star de «Plus belle la vie» incarne Astrid Nielsen, une documentaliste autiste.

Pourquoi avoir accepté de participer à cette deuxième saison?

Car la première salve était géniale et que le scénario me plaisait beaucoup. C’est toujours compliqué de trouver un angle original pour une fiction policière, car on a l’impression d’avoir déjà tout vu. Avec deux jeunes quadras qui mettent la différence en avant, «Astrid et Raphaëlle» sort du lot.

Comment vous êtes-vous préparée au rôle d’Astrid?

Je me suis immédiatement plongée au sein du spectre autistique, que ce soit via des rencontres ou de la documentation. L’objectif était de personnifier le syndrome d’Asperger le plus justement possible. Avec Astrid, nous n’avions rien en commun, si ce n’est le goût de la précision. Son trouble devait être visible à l’écran, sans être caricatural. C’était donc un exercice d’équilibriste délicat, demandant une réelle concentration. Mais heureusement, la série ne parle pas que de ça.

L’histoire se centre surtout sur la rencontre entre deux femmes, aux personnalités diamétralement opposées.

Exactement. Pour reprendre une tirade du premier épisode, lorsque Raphaëlle regarde une peinture, Astrid en distingue les taches de couleur. L’une se concentre sur les détails; l’autre, sur l’ensemble. Cette double vision leur permet de se comprendre et de s’entraider. Elles entretiennent une relation très protectrice, dans un sens comme dans l’autre. Et pour ma part, je suis ravie de pouvoir partager l’affiche avec Lola Dewaere, qui incarne Raphaëlle.

Cette seconde saison accueille de nombreux invités. Avec quel acteur ou quelle actrice avez-vous préféré jouer?

Avec Pierre Palmade, évidemment, on a énormément ri. Et j’étais honorée de donner la réplique à Emilie Dequenne, avec qui j’ai partagé plusieurs scènes. Le personnage d’Astrid interagit rarement avec les guest-stars. C’était donc un pur bonheur.

Cette série vous a-t-elle permis de tourner la page de «Plus belle la vie», le feuilleton que vous aviez dû quitter, en 2019, après sept ans de bons et loyaux services?

Certes, j’ai trouvé ça nul de me remplacer sans m’avertir… mais je ne suis pas fonctionnaire. En tant qu’actrice, je suis amenée à embrasser tout un tas de rôles. «Plus belle la vie» restera une expérience magnifique, mais c’était une maison de vacances comme une autre. Il faut savoir que durant les quatre dernières années de tournage, je travaillais sur d’autres films et séries.

Et aujourd’hui encore, vous fourmillez de projets…

En effet. Je me suis récemment glissée dans la peau d’une danseuse du Moulin-Rouge pour un épisode de «L’art du crime». Et on me retrouvera bientôt dans la suite des «Mystères du Bois Galant», avec Olivier Sitruk.

« Astrid et Raphaëlle », 20h50, la Une.

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