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Sandrine Corman, en faveur d’une fête des Belles-mères!

À l’heure où près d’un tiers des ménages belges sont des familles recomposées, l’animatrice de RTL partage son expérience, avec ses deux enfants, mais aussi deux beaux-fils.

PourCiné-Télé-Revue

Ce dimanche, l’heure sera aux cadeaux et aux petites attentions à l’occasion de la fête des Mères. Bouquets de fleurs ou colliers de nouilles, peu importe, c’est le geste qui compte. Mais cette date prend parfois des allures particulières pour les familles recomposées. Comment gérer les festivités dans ce cas ? Sandrine Corman fait partie de ces centaines de milliers de femmes qui ont non seulement des enfants (Oscar, 14 ans, issu d’un premier mariage, et Harold, 5 ans et demi, fruit de son amour avec son mari actuel, Michel), mais aussi des beaux-enfants, dans son cas deux beaux-fils (Raphaël, 10 ans, et Charles, 20 ans) que son mari a eus précédemment.

C’est dans sa propriété du Brabant wallon que l’animatrice de RTL nous a reçus, sous un soleil printanier radieux, avec ses deux fils ainsi que Raphaël (Charles étant actuellement en Erasmus au Portugal). Elle a ainsi évoqué, à bâtons rompus, son expérience de famille recomposée en toute franchise, et surtout, cette date incontournable, durant laquelle elle n’oublie jamais sa maman : « L’année dernière, comme on ne pouvait pas se voir, je lui ai envoyé un cadre avec la photo des garçons. Bien sûr, c’est une fête commerciale. Mais on n’a qu’une maman et si on peut la mettre encore plus à l’honneur ce jour-là qu’un autre, c’est l’occasion. » Un adage qui a visiblement longtemps échappé à son époux. « J’ai déjà été plusieurs fois vexée parce que mon mari oublie la fête des Mères. Il me répond que je ne suis pas sa mère. Mais pour Harold, qui est trop petit pour me faire un cadeau, il peut au moins penser à m’acheter une carte. » nous a-t-elle raconté, avant de préciser qu’heureusement pour elle, ça a fini par « rentrer dans sa tête ». Niveau cadeau, elle compte « des colliers de pâtes à ne plus savoir qu’en faire », mais aussi des poèmes : « Mais, finalement, c’est ça qui est le plus émouvant. On n’a pas besoin de recevoir des cadeaux sophistiqués qu’ils ont achetés avec des sous pris dans leur tirelire. (…) Quand ils me récitent un poème fait à l’école, je ne peux pas retenir mes larmes. »

Bonne fête Sansan !

Et qu’en est-il avec Raphaël et Charles ? « [Ils] ne vont pas dire “bonne fête, maman”, ce qui est logique. Je ne suis pas leur mère et je n’entends pas tenir ce rôle. Mais ils vont quand même me dire “bonne fête, Sansan”, qui est mon surnom. » La dynamique de famille recomposée est donc bien huilée, d’autant que leurs quatre garçons s’entendent à merveille. « Ils se considèrent vraiment comme des frères, alors que finalement, aucun n’a le même père et la même mère en même temps. » assure-t-elle ravie que « tout ce petit monde fonctionne bien ». Mais la présentatrice de « Belges à domicile » militerait bien pour une fête des belles-mères également : « En fait, on devrait faire la fête des Mères et des Belles-mères le même jour ! Puisque finalement, c’est le même rôle une semaine sur deux. »

Retrouvez l’intégralité de notre interview dans le Ciné Télé Revue de cette semaine !

Propos recueillis par Frédéric Seront

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