Samuel Le Bihan («Alex Hugo») évoque sa fille autiste: «Le bonheur d’Angia est ma priorité»

Dans l’épisode de cette semaine, Alex est confronté à des survivalistes. Que saviez-vous de ce mode de vie ?

Que ce sont des gens qui se préparent à un cataclysme. L’idée est de survivre par tous les moyens en osmose avec la nature, de se débrouiller en harmonie avec les éléments. C’est marrant, l’actualité nous rattrape toujours. Il y a récemment eu l’enlèvement de cet enfant dont le père était très proche des mouvements survivalistes.

Alex se trouve confronté à une jeune sauvageonne murée dans son silence. C’est une forme d’autisme qui a dû vous interpeller…

Au premier contact, on peut y voir une espèce de parallèle, mais après, plus du tout. Son comportement est dû à une éducation, à une méfiance, ce qui n’a rien à voir avec l’autisme.

Lionnel Astier va quitter la série. Vous comprenez sa décision ?

Oui, il souhaite vivre d’autres choses. Tout a une fin, un jour, cette série s’arrêtera aussi. Lionnel est un mec que je respecte énormément, c’est un formidable professionnel. Je trouve légitime qu’il ait envie de s’enrichir en vivant d’autres aventures.

Vous dites que sentimentalement, vous n’êtes pas engagé. C’est votre fille, Angia, qui est votre priorité ?

À partir du moment où le juge a décidé que j’aurais la garde de ma fille, j’ai pris cette responsabilité très au sérieux. Oui, ma priorité, c’est qu’elle soit heureuse, donc ce bonheur me rend heureux. Mon axe de vie, c’est celui-là, après tout se met en place et ça va bien.

Vous avez créé Autisme Info Service, vous participez à Action contre la Faim ainsi qu’à « Elles ont toutes une histoire »… Vous avez décidé de mettre votre notoriété au service de bien des causes. C’est un besoin, une nécessité ?

C’est la moindre des choses, je pense. Il faut aider à faire bouger les choses, mais il ne faut pas non plus rêver, le monde idéal n’existe pas. Il sera toujours fait d’injustices, de cruauté, mais aussi de très belles choses. J’ai choisi d’aider, de m’impliquer, ça me va bien et ça me rend heureux.

Que vous inspire le décès de Jean- Paul Belmondo ?

C’est étonnant à quel point il est dans le cœur de tous les Français. Et pour nous, acteurs, il est à la fois une idée d’acteur et une idée d’homme qu’on rêve d’incarner. Il nous a fait aimer ce métier. C’est vraiment un modèle d’homme et d’artiste. Il a toujours été très humble, simple, sincère avec son statut de star. Bien qu’étant une icône, il était extrêmement proche des gens.

«Alex Hugo », 28 septembre, France 3, 21h05.