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Rebacca Hampton de «Plus belle la vie» débarque dans «Fort Boyard»: «Je n’ai pas les moyens de rester à Marseille»

Candidate sur le Fort ce vendredi, Rebecca Hampton évoque les moments difficiles qu’elle connaît avec l’arrêt prochain de « Plus belle la vie ».

PourCiné-Télé-Revue

Pour cette 5e participation, vous ont-ils ménagée ?

Je les avais prévenus que j’étais un peu fatiguée, si bien qu’ils ont été plutôt adorables. Mais j’étais très motivée car Jean-Luc Lemoine est un très bon capitaine et j’avais envie de réussir pour l’association pour laquelle on va se battre.

Avez-vous des phobies ?

J’ai le vertige. À chaque fois, ils m’ont fait grimper plus haut que ce que je pensais pouvoir faire. Ils m’ont toujours poussée dans mes limites.

C’est une invitation qui ne se refuse pas ?

Cette année, ma première réaction a été de dire non, parce que c’est une année compliquée pour moi. Ma fille m’a convaincue d’accepter. Je l’ai fait pour l’association, pour Jean-Luc Lemoine et pour ma fille. Comme on quitte Marseille, elle me l’a demandé pour que ses copines puissent me voir. J’ai trouvé ça mignon.

Pourtant, vous avez souvent dit votre attachement à la cité phocéenne…

« Plus belle la vie » s’arrêtant d’une façon si brutale, je n’ai absolument pas les moyens de rester à Marseille. Ce qui va le plus me manquer, c’est la mer, le soleil, les Marseillais, le Mistral. En même temps, il y a plein de choses qui me ravissent à l’idée de revenir à Paris. Par exemple que ma fille puisse se présenter au concours de danse à l’opéra de Paris, ce qui lui tient très à cœur. Et puis, je me rapproche de l’homme que j’aime, ce qui est quand même très agréable. Je vais aussi retrouver ma mère, mon frère, ma sœur.

Vous aviez dit que jamais vous ne quitteriez « Plus belle la vie » et finalement, c’est la série qui s’interrompt.

On savait que ça s’arrêterait un jour, mais c’est une fin assez violente. Ma première inquiétude est allée aux téléspectateurs. Il y a des personnes, âgées notamment, dont c’est vraiment devenu un rituel. Je le vois dans la rue, ça me rend extrêmement malheureuse pour elles. Je reçois des messages qui sont tellement bouleversants. Mais de mon côté, j’ai beaucoup de projets qui arrivent. Je ne suis pas inquiète professionnellement, mais émotionnellement, je suis un peu en péril en ce moment.

18 ans, c’est un bail et beaucoup de souvenirs !

Oui, ça a été une très belle aventure, sans doute l’aventure de ma vie, professionnellement parlant. C’est rarissime de pouvoir endosser un personnage pendant 18 ans.

Redoutez-vous le clap final ?

On vient de tourner le dernier jour avec l’équipe de réalisation extérieure. Ça a été très dur à gérer. On pleurait à des moments où il ne fallait absolument pas pleurer. L’arrêt définitif aura lieu le 30 septembre. Je n’y serai pas, car je ne suis pas capable émotionnellement de faire la fête de fin de tournage. Ce sont 18 très belles années de vie.

« Fort Boyard », 12 août, 20h05, Tipik.

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