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Qualifiée pour la finale de «MasterChef», Samira ne la disputera pas suite à un événement exceptionnel: «Je n’ai aucun regret»

Rebondissement inédit dans le concours, qui s’achève ce mardi 27 septembre : la candidate belge a été privée de sa place en finale, car elle a accouché. Révélations sur les coulisses de cet événement.

PourCiné-Télé-Revue

Participer à cette émission enceinte, cela a été compliqué ?

Physiquement, j’ai été plus fatiguée que les autres, mais ma grossesse s’est très bien passée. J’avais la forme.

Pourtant, bébé est arrivé plus tôt que prévu…

Oui, deux semaines avant le terme. Après avoir tourné la demi-finale, je suis rentrée à l’hôtel pour me reposer. Vers 3h du matin, j’ai senti mon ventre se durcir très fort, le travail commençait… alors que jusque-là, je n’avais pas eu de contractions. Vu ma grossesse, la production avait accepté que mon mari m’accompagne sur l’émission. Nous avons filé à l’hôpital. Trois heures plus tard, j’accouchais d’Ahmed. Il porte le prénom de mon père, qui est décédé il y a peu.

Comment la production a-t-elle réagi ?

La prod était préparée à cette éventualité, même au fait que j’aurais pu abandonner en cours de route si j’avais été trop fatiguée. On en a discuté ouvertement. Je me suis sentie soutenue. Ils m’ont toujours assuré que mon départ à cause de ma grossesse ne leur poserait aucun problème, que cela ne les mettrait pas dans l’embarras. Ils m’ont répété que je ne devais jamais hésiter à dire quand je n’allais pas bien. Je n’aurais jamais pensé aller aussi loin dans l’aventure. Quand j’ai annoncé que j’avais accouché à la productrice, elle en a été émue aux larmes.

Et de n’avoir pas pu participer à la finale, cela doit vous rester en travers de la gorge, non ?

C’est sûr qu’il y a un sentiment d’inachevé. On se prend au jeu, c’est inévitable. En me retrouvant aux portes de la finale, je me suis dit que j’avais mes chances de gagner. Mais le plus important a été la naissance de mon fils, cela m’a mise dans un tel état de bonheur, d’euphorie, s que je n’ai aucun regret.

Que retenez-vous de l’expérience « MasterChef » ?

Cela m’a donné confiance en moi, en ma cuisine. Jusque-là, j’étais beaucoup dans le syndrome de l’imposteur. Hors caméras, Thierry Marx est revenu vers moi et m’a dit : « Samira, tu as une vraie signature culinaire et cela est très rare. Ne lâche pas, tu apportes une cuisine du futur. »

Cela vous a ouvert des portes ?

Oui. On m’a proposé d’être l’égérie d’une grande marque de distribution en France, en me laissant carte blanche sur mes recettes, mes idées. En Belgique, je prendrai les rênes d’un restaurant pendant quelques week-ends avec mon menu, c’est énorme pour moi. J’ai l’impression d’avoir gagné avec tout ça.

« MasterChef », la finale, ce 27 septembre à 20h15 sur AB3.

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