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Procès Johnny Depp / Amber Heard: une femme brandit son enfant au tribunal: «Ce bébé est le tien!»

L’inconnue, qui déclarait son amour à Johnny Depp, l’a accusé d’être le père de son enfant.

PourCiné-Télé-Revue

Cette semaine, un événement insolite est venu perturber le procès qui oppose Johnny Depp à Amber Heard. Alors que la procédure traite de sujets extrêmement sérieux, ça n’a pas empêché une dame de se servir de la situation pour attirer l’attention sur elle-même. Les faits sont survenus lundi matin, alors que le juge venait d’annoncer une courte pause, et que la salle venait de se lever. « Johnny, je t’aime ! Nos âmes sont liées ! » s’est écriée une femme du fond de la salle d’audience, comme le raconte la journaliste, Angenette Levy, au média Law & Crime, qui diffuse l’intégralité des audiences sur Youtube. Croyant à une simple déclaration d’amour d’une fan, la star de « Pirates des Caraïbes » s’est retournée pour la saluer. Se félicitant sans doute d’avoir attiré son attention, la femme a alors brandi l’enfant qu’elle avait dans les mains avant de lancer : « Ce bébé est le tien ! » Heureusement pour elle (ou malheureusement, selon le point de vue), l’incident n’a pas été capturé par les caméras, puisqu’il est survenu durant la pause.

La jeune femme a ensuite été escortée hors de la salle par un agent, mais a rapidement été retrouvée par la journaliste, qui a mené sa petite enquête. « La femme a finalement confirmé à notre assistant de production qu’elle plaisantait » a-t-elle annoncé dans un tweet. Une plaisanterie qui n’est pas du meilleur goût, mais qui n’est pas inédite. Depuis le début, le procès ne manque jamais de moments lunaires, qui sont souvent repris et détournés. On pense notamment à l’attitude des avocats d’Amber Heard qui, lorsqu’ils interrogeaient Johnny Depp, prenaient souvent de très (trop) longues pauses, ou répétaient plusieurs fois les mêmes questions. Moins habituel, les différents témoignages de la star d’« Aquaman » font l’objet de moqueries cruelles sur les réseaux sociaux, où certaines séquences sont transformées en mèmes. Cette légèreté, pourtant typique d’internet, détonne sérieusement avec les sujets graves abordés durant la procédure, que ce soit les accusations de violences conjugales, mais aussi les sérieux problèmes d’addictions et de consommation excessive de drogue et d’alcool. Quelle que soit la décision du juge, dans cette affaire particulière, il ne faudrait pas que cette désinvolture s’étende à d’autres affaires de violences faites aux femmes, connues ou non...

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