Pourquoi Melissa Sue Anderson était-elle distante avec les autres acteurs de «La petite maison dans la prairie»? Elle répond (vidéo)

Si «  La petite maison dans la prairie  » est une série culte et réconfortante pour toute une génération, l’entente entre les acteurs, contrairement à ce qui apparaissait à l’écran, n’était pas toujours au beau fixe dans les coulisses. Alors que Karen Grassle (la mère Caroline Ingalls) subissait vraisemblablement le comportement sexiste de son partenaire Michael Landon (le père Charles Ingalls)… Melissa Gilbert (Laura Ingalls), elle, ne s’entendait pas du tout avec Melissa Sue Anderson (Mary Ingalls).

Comme Gilbert l’a révélé dans ses mémoires (« Prairie Tale : A Memoir »), celle qui jouait sa grande sœur dans la série n’était pas une personne des plus accessibles, ni même des plus gentilles. « Il y avait une distance chez elle, une froideur, même si je me demande parfois si je n’ai juste pas su comment m’y prendre pour faire en sorte qu’elle s’ouvre à moi  », a-t-elle écrit. « Elle n’était pas facile à vivre.  »

Melissa Gilbert n’est pas la seule à avoir gardé un souvenir amer de Melissa Sue Anderson. Alison Arngrim, qui jouait Nellie Oleson, a déclaré de son côté que personne ne semblait s’entendre avec l’aînée de la fratrie Ingalls.

Rencontrée à Monaco, l’intéressée nous donne sa version des faits. « Beaucoup de choses négatives ont été dites, et je ne les comprends pas vraiment  », nous a-t-elle confié. « Nous étions et restons des personnes très différentes, et vous ne devenez pas le meilleur ami de quelqu’un si vous n’avez pas grand-chose en commun. Pour beaucoup, nous avions juste en commun le fait de travailler ensemble. Nous n’étions pas complices, mais nous ne nous sommes jamais détestés. »

Selon elle, ces critiques tiennent à sa personnalité. «  Je pense que lorsque vous êtes timide, c’est souvent mal interprété. Combien de fois ne m’a-t-on pas dit de sourire… », dit-elle en soupirant. « J’avais peut-être parfois l’air sérieuse, mais c’est parce que j’étais dans mes pensées. Si je suis passée devant quelqu’un sans lui dire bonjour, ce n’était pas intentionnel et je m’en excuse. Je n’ai jamais voulu éviter qui que ce soit. Et puis, nous étions seulement des enfants… et personne n’est parfait. Ils ne sont pas parfaits non plus ! Quoi qu’il en soit, il est grand temps d’aller de l’avant. Plutôt que de ressasser toutes ces vieilles histoires, réjouissons-nous plutôt d’avoir apporté un peu de bonheur dans certains foyers. »

L’intégralité de notre interview avec Melissa Sue Anderson est à lire dans le Ciné-Télé-Revue de cette semaine.