Plongez au cœur du palais mythique qu’est la Cité interdite

Il y a un an, Stéphane Bern lançait son magazine « Si les murs pouvaient parler », une série documentaire estivale, avec un premier numéro consacré au château de Windsor. Les épisodes suivants portaient sur le Kremlin, la Maison Blanche et le palais Bourbon. Mais le 11 août dernier, l’émission disparaissait des antennes de France Télévisions… pour mieux revenir cette année, avec quatre numéros inédits. Chaque semaine, le programme ira à la découverte de bâtiments de légende et dressera leur portrait à travers une immersion totale entre leurs murs.

8700 pièces

Le premier lieu d’exception décrypté par Stéphane Bern sera la Cité interdite de Pékin. Ce mardi, l’animateur dévoilera une série de reportages et d’enquêtes autour de ce mythe construit entre 1406 et 1420, sous Yongle. Jusqu’en 1644, le palais impérial fut le siège de quatorze empereurs de la dynastie Ming. Dix empereurs Qing s’y installèrent ensuite jusqu’en 1912, date à laquelle l’endroit cessa d’être le centre politique de la Chine. Aujourd’hui, le monument fait office de musée. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il abrite les plus grands trésors nationaux et des pièces d’une extrême rareté (peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, etc.). En termes de chiffres, la Cité interdite couvre 72 hectares de la capitale chinoise. Sa superficie est triplement supérieure à celle du palais du Louvre. Le lieu se compose de 980 bâtiments et comporte près de 8700 pièces. Un million d’hommes ont contribué à sa construction.

Si ce mastodonte architectural est connu dans le monde entier, c’est parce qu’il a su cultiver son prestige et son inébranlable mystère, au fil des années. Y pénétrer, c’est découvrir un monde nouveau, où la tradition et les symboles sont omniprésents. Tout y est signification et représentation. Parcourir la Cité interdite, c’est aussi contempler des techniques de construction à la fois ancestrales et révolutionnaires, et s’émerveiller devant une architecture qui a marqué son temps, de par ses formes, sa taille, ses couleurs et les matières utilisées.

L’émission de ce mardi soir nous plongera au cœur de l’élaboration de ce chef-d’œuvre chinois. Nous nous immiscerons également dans le quotidien des empereurs et différents groupes de l’époque, comme les eunuques et les concubines. Le tout sera agrémenté de témoignages exclusifs de ceux qui connaissent les moindres détails de cette période faste et les secrets les plus fous de ce joyau, qui a célébré ses 700 ans d’existence, l’année dernière. Des reconstitutions 3D d’envergure et des images inédites tournées au cœur de la Cité apporteront aussi un éclairage dynamique, précis et moderne à ce reportage, qui s’inscrit donc dans le cadre d’une série documentaire à savourer jusqu’au mardi 10 août.

« Si les murs pouvaient parler », 20 juillet 2021, 21h05, France 2.