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«Peacemaker»: John Cena retrouve son personnage de tueur plouc dans une série de HBO Max

Comme « Suicide Squad » dont cet antihéros est issu, cette nouveauté déborde largement du cadre, et les fanas vont adorer.

PourCiné-Télé-Revue

Attention, désormais, c’est en streaming qu’on va se le farcir!!! Ce jeudi 13 janvier, le service américain HBO Max a largué les trois premiers épisodes de « Peacemaker », série entièrement consacré au super-antihéros nigaud de la « Suicide Squad », qui était apparue dans les comic books de DC Comics en 1959 et sur grand écran dans le deuxième film qui en fut tiré, en 2021, par génial James Gunn. Lequel a mis en scène cette « origin story » pour petit écran, où on voit comment un Malabar du nom de Christopher Smith, une fois sorti de prison, s’est pris pour un redresseur de tort qui n’a absolument peur de rien, et surtout pas du ridicule. La preuve par son accoutrement de superhéros de pacotille, que s’est remis, sur le râble musclé, l’ex-champion de catch John Cena, qui le jouait déjà sur grand écran.

Pour ceux et celles qui « débarqueraient », Peacemaker (qui signifie littéralement « faiseur de paix »…), est un mercenaire impitoyable et narcissique qui croit agir pour la bonne cause en liquidant les pommes pourries du monde du crime. Et il partage ses missions avec, entre autres, la petite nouvelle Leota Adebayo (Danielle Brooks), fille de la terrible Amanda Waller (Viola Davis), et qui s’affaire au projet « butterflies ». Des papillons qui sont, en fait, au centre de cette histoire, car on se demande qui ils sont et quel méchant de l’univers DC Comics leur agite les ailes…

Parmi les autres protagonistes, Adrian Chase dit « Vigilante » (« Le Vengeur ») ne compte pas non plus pour des prunes. Il a un tableau de chasse des plus garni et est un adorateur de ce fanatique de Peacemaker, qu’on voit dans le premier épisode s’envoyer en l’air avec une fille bien louche qui va ensuite vouloir l’éliminer dans un corps à corps épique. Mais il va la transformer – littéralement – en chair à pâter. De toute évidence, seuls les fanas de ce genre de délire explosif vont prendre leur pied, et faire le plein de violence façon BD, de sang, de sexe et d’images et de musiques souvent abrutissantes. Mais évidemment, elles font partie du jeu ! Pour se vider la tête, c’est finalement assez efficace, mais pour se faire une belle migraine… aussi.

Bref, comme « Suicide Squad », ceci est réservé à un public averti et friand de ce type de divertissement, qui, dans le genre, La bande annonce suffit à donner une idée de cette chose ambitieuse, dont huit épisodes ont été tournés. On y retrouve Chukwudi Iwuji alias Clemson Mur, le chef du projet Butterfly ou la sublime Jennifer Holland alias l’agent Emilia Harcourt, qui ne se sent apparemment pas d’atomes romantiques avec Peacemaker. Lequel a pour paternel un père raciste incarné par l’incontournable Robert Patrick. Allez, que la fête commence !

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