Pauline Nagy revient sur son aventure dans «The Voice»: «Je n’ai aucun regret!»

Pauline, comment vous sentez-vous à la suite de votre élimination ?

Je vais très bien. Je ne suis pas du tout déçue, je suis fière d’être arrivée jusqu’en demi-finale. Je suis très contente pour Mat. C’est un artiste incroyable, il mérite sa place en finale. J’ai vécu une expérience fabuleuse. Je n’ai aucun regret. Quand j’ai accepté de participer à « The Voice », je ne savais pas si j’allais pouvoir faire de la musique un jour dans ma vie. Je suis arrivée avec mon frère, c’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai commencé à chanter. Avant « The Voice », je n’avais jamais fait de la musique en dehors de ma chambre. Cette émission m’a fait grandir plus vite. Les retours des coachs et des internautes sur les réseaux sociaux m’ont aussi aidée à croire en moi.

Que retenez-vous de votre collaboration avec Vianney, votre coach ?

Vianney a été extraordinaire du début à la fin de l’aventure. Il a toujours été à l’écoute. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir fait confiance aux Battles et aux Cross- Battles. C’est lui qui m’a sauvée à deux reprises. Il croyait énormément en moi. J’aimerais beaucoup travailler avec lui. Pour l’instant, il n’y a rien de concret, mais je croise les doigts. Je sais comment Vianney fonctionne, et ça me correspond à 100 %.

Souffrant, Nikos Aliagas a été remplacé par Alessandra Sublet lors de la demi-finale. Comment l’avez-vous vécu ?

Il est vrai que ça change beaucoup sachant que « The Voice » est forcément associé à Nikos. Cela dit, je trouve qu’Alessandra Sublet a rempli son rôle à merveille. Je l’ai trouvée formidable, elle était vraiment adorable avec les talents. On était tous très à l’aise à ses côtés.

Vous avez gagné en confiance au fil des étapes. À quel moment a eu lieu le déclic ?

J’ai été touchée que le public vote pour moi à l’étape des Super Cross-Battles. J’ai compris que ma voix pouvait plaire et émouvoir. Aujourd’hui, je n’ai pas encore totalement confiance en moi, mais « The Voice » m’a fait gagner en assurance, c’est une certitude.

Votre frère Samuel n’avait pas été retenu lors des auditions à l’aveugle. Vous aviez l’impression d’avoir pris sa place. Vous culpabilisez toujours ?

On en a beaucoup discuté ensemble. Aujourd’hui, je sais qu’il ne m’en veut pas. Il est fier de moi. Ses mots m’ont aidée à moins culpabiliser. Pour la première fois de l’aventure, mon frère et ma maman étaient présents dans le public lors de la demi-finale. En fin de soirée, il m’a avoué qu’il avait versé une larme. Quand il m’a dit ça, j’avais le sentiment d’avoir tout gagné. Le plus important, c’est que ma famille soit fière de moi.

Et les études dans tout ça ?

Tout est en stand-by depuis ma participation à « The Voice ». Peut-être que je les reprendrai l’année prochaine. Ça dépendra si j’ai des projets dans la musique ou non.

« The Voice », samedi 21 mai, 21h10, TF1.