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«Our Kind of People»: que vaut la série qui a pour star Yaya DaCosta («Chicago Med»)?

La chaîne Fox a lancé ce mardi un « Dynastie » black, emmené par une femme forte qui fait trembler l’élite noire du Massachusetts.

PourCiné-Télé-Revue

Pouvoir, privilèges, luxe, séduction, secrets… Voilà le programme de la série qu’a lancée la chaîne américaine Fox ce mardi 21 septembre à 21h. Elle a pour titre « Our Kind of People » (« Notre type de gens », littéralement), est l’adaptation du bestseller du même nom de Lawrence Otis, paru en 1999, et compte parmi ses producteurs exécutifs Lee Daniels, qui avait déjà veillé aux destinées d’« Empire ». Son action se passe dans la clinquante petite ville d’Oak Bluffs (Massachusetts), le refuge de l’élite noire américaine. C’est là, dans l’enclave Martha’s Vineyard, qu’on va suivre la belle Angela Vaughn (incarnée par Yaya DaCosta qui fut April Sexton dans la franchise « Chicago »), qui est originaire de Boston et débarque dans ce coin couvert d’or avec sa fille Nikki (Alana Bright) et sa tante Piggy (Debbi Morgan), sœur aînée de sa mère décédée. Elle a pour objectif la promotion de la gamme de produits capillaires qu’elle a créée – des conditioners ! –, et la réhabilitation de la réputation de sa famille, et spécifiquement de sa maman, Evelyn, qui était gouvernante sur l’île.

Dans le petit monde très rutilant d’Oak Bluffs, un clan richissime fait office de royauté : les Franklin-Dupont, dirigé par la matriarche Olivia (L. Scott Caldwell), son fils Raymond (Morris Chestnut de « The Resident ») et sa femme hyper-socialisante Leah (Nadine Ellis), qui a une relation tendue avec sa belle-mère. Leah et Raymond ont des jumelles influenceuses (Rhyon Nicole Brown et Kyle Barry).

Esthétiquement, voici une nouveauté qui en jette, entre maisons de rêves, créatures glamour, fashion impeccable et « parties » bling bling. On a envie de comparer les Franklin-Dupont aux Carrington de « Dynastie », mais ça ne serait pas complètement justifié… En tout cas, Angela, qui est vue comme une perturbatrice qui cherche, comme l’a remarqué sa fille, à se faire une place dans cet univers d’apparence où la vérité n’est pas la bienvenue. Justement… La showrunneuse de la série Karin Gist promet un mystère gros comme ça, lié à la sombre histoire d’Evelyn, qui eut affaire à la justice. Une Evelyn qui fut quittée par le père d’Angela alors qu’elle était toute gamine.

En attendant, et sur un ton plutôt gnangnan, on a eu droit à la rébellion de Nikki, à la rivalité de ces lionnes Angela et Leah, et des moments creux. Verdict : on est un peu sceptique quant à l’avenir de cette nouveauté assez foutrac à la gloire des femmes noires. Mais sans aucun doute, un public existe pour ceci, surtout aux États-Unis.

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