«Ordinary Joe»: un homme, trois vies, voici la nouvelle série de NBC

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait votre vie si vous aviez fait d’autres études que celles que vous avez réussies ? Quid si vous aviez un autre métier que le vôtre ? Si vous étiez célibataire plutôt que marié ? Si vous aviez épousé telle autre personne plutôt que votre moitié ? Ce sont toutes ces questions que pose la série « Ordinary Joe », qui a démarré ce 20 septembre à 22h sur la chaîne américaine NBC.

Dans chacun de ses épisodes, on suit le jeune Joe Kimbreau (incarné par James Wolk, révélé par la série « Watchmen ») sur les trois chemins de vie qu’il aurait pu choisir après l’université de Syracuse, où il fréquentait deux filles, Amy et Jenny, dix ans auparavant. Concrètement : que se serait-il passé s’il avait été infirmier, policier comme le souhaitait son oncle Frank et comme l’était son père Christopher ou rockstar, comme il le rêvait, lui ?

Infirmier, il est dans un mariage qui se désagrège avec sa meilleure amie de fac, Jenny (Elizabeth Lail). Et il fait des covers de chansons avec son fils de 9 ans handicapé. Policier, il entonne des mélodies d’amour dans un bar, et il arrête un tireur dont la victime est prise en charge par l’infirmier Joe.

Avec Adam Rodriguez

Le rockeur Joe souffre encore de la perte de sa femme Amy (Natalie Martinez), qu’il avait rencontrée le jour de la remise des diplômes… Et le policier Joe, célibataire, recroise la route de la même Amy lorsque leurs routes se recroisent. « Le public va avoir du mal à choisir quelle vie il préfère, et c’est le souhait des scénaristes » a expliqué James Wolk. « L’une n’est pas meilleure que l’autre, elles ont toutes des problèmes. Ici, on montre surtout comment les choix façonnent Joe plutôt que le fait qu’il ait pris la mauvaise direction. »

Déjà abordé au cinéma dans le film « Pile ou face » avec Gwyneth Paltrow, le thème des choix qui débouchent sur des destins différents ne manque pas d’intérêt. Le récit des trois vies de ce Joe est créé ici avec intelligence, particulièrement dans ces scènes rassemblant les mêmes personnages mais dans des existences différentes. Clairement, « Ordinary Joe » mérite qu’on lui accorde notre attention. Mais avec la même franchise, on ne cachera pas qu’on s’est un peu ennuyé face à son installation, qui se termine par les tiraillements de Joe avec ses femmes et leurs rendez-vous manqués. Ce côté romantique et assez sirop, pour le coup, prend le dessus sur le reste, mais on imagine que d’autres nuances seront au programme des prochains épisodes. On terminera en annonçant qu’Adam Rodriguez, ex-« Esprits Criminels », a ici le petit rôle de Bobby Diaz.