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Oliver Stark («9-1-1»): «Mon personnage m’a rendu plus courageux»

À l’occasion de l’arrivée de la saison 3 de « 9-1-1 » ce 30 avril sur STAR (Disney +), l’Anglais bientôt trentenaire a répondu à nos questions.

PourCiné-Télé-Revue

Hier totalement inconnu, Oliver Stark peut se targuer d’être l’une des têtes d’affiche d’une des séries les plus « hot » de ces trois dernières années : « 9-1-1 ». Ce Londonien d’origine y joue le jeune pompier Evan Buckley, dit « Buck », originaire de Pennsylvanie. Nous l’avons interviewé pour le lancement, sur STAR (Disney +) et ce 30 avril, de la troisième saison du feuilleton, qui a déjà intégralement diffusé par RTL-TVI.

On imagine qu’après trois saisons, vous êtes plus à l’aise avec le métier de pompier, qu’exerce votre personnage Buck…

Oui ! Avant d’entrer dans la série, j’ai fait toutes les recherches possibles, mais c’est en commençant à tourner que j’ai compris quelles informations me seraient effectivement nécessaires. Au départ, j’étais très novice. Mais j’ai appris avec le temps, et avec tous les professionnels du feu qui sont avec nous sur le plateau et nous guident sur les réactions à avoir à chaque appel d’urgence. Là, on en est à la quatrième saison (sa diffusion a démarré le 21 janvier sur la chaîne américaine, NdR), leur présence à nos côtés est encore vitale, mais on comprend mieux ce qu’ils font. Maintenant, c’est davantage une collaboration.

On imagine aussi que vous étiez intimidé, quand vous avez commencé à jouer dans cette grosse série…

J’étais surtout très excité ! La pression, elle vient du fait que je tiens à rendre justice et hommage le mieux possible à tous ces pompiers qui sauvent des vies au quotidien. C’est devenu une plus grosse responsabilité encore depuis l’épidémie du coronavirus, dans la mesure où tous ces gens, secouristes, infirmiers, médecins aident réellement notre société et notre civilisation à rester debout. La quatrième saison se passe pendant la pandémie, donc on les montre tous perpétuellement en danger pendant la journée, et rentrant le soir chez eux avec la peur au ventre. Car ils pourraient avoir été infectés et contaminer leur famille. Ils ne sont pas des super-héros, ils sont des hommes et des femmes qui ont choisi d’aller au front, littéralement, pour essayer de sauver un maximum de personnes.

Buck s’est déjà retrouvé dans des positions extrêmement périlleuses, et ça va continuer… Êtes-vous doublé pour ce type de scènes ?

Dans 80 % d’entre elles, c’est moi et rien que moi ! Honnêtement, ces scènes, c’est ce qu’il y a de plus amusant pour moi. Mais de manière plus pragmatique, par rapport aux assurances, il y en a que je ne peux pas faire. Par exemple, dans le second épisode de la première saison, un homme allait sauter d’un building de dix-huit étages, et Buck, rebondir d’un bâtiment à l’autre pour tenter de l’intercepter. Attaché à un harnais, j’étais prêt à tourner la scène, à me lancer dans le vide, quand le réalisateur est arrivé et m’a dit que je ne pouvais pas le faire. ‘On ne peut pas prendre le risque que tu meures alors que tu viens seulement de commencer’, a-t-il dit… Ce qui se passe, en général, c’est que ma doublure tourne d’abord la scène, puis vient me voir et me guide. Il me dit ce qui est facile et l’est moins, et à partir de là, je peux la tourner moi-même.

« Ma tache de naissance n’a jamais été un problème. »

Qu’allons-nous bientôt voir de Buck qu’on n’a pas encore vu ?

Il va être beaucoup question de sa famille. On va revenir dans son enfance et constater à quel point la manière dont on a été élevé se manifeste dans notre vie d’adulte. On va explorer les liens parents-enfants, ce qu’ils ont de bon et de mauvais.

Vous, Oliver, êtes-vous proche de Buck ?

J’en suis devenu plus proche avec le temps. Il m’a changé, en fait. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de s’ouvrir et d’exprimer ses émotions, ce qui n’est pas toujours évident à faire dans la vraie vie. Grâce à lui, je suis davantage connecté à mes émotions et plus expressif en la matière. Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’aimerais aussi croire que je suis devenu plus courageux à son contact. Je suis désormais prêt à me mouiller, à me jeter dans des situations nouvelles pour aider autrui.

Oliver Stark Isopix
Isopix

On imagine que vous recevez énormément de messages de fans… Quels sont ceux qui vous ont le plus touché jusqu’à présent ?

Tout le monde a pu le voir : j’ai une tache de naissance sur l’œil gauche, ce qui, personnellement, ne m’a jamais posé de problème. J’ai reçu beaucoup de messages de parents dont les enfants ont aussi des taches de naissance, et ils m’ont dit que ces derniers avaient gagné en assurance en me voyant à l’écran. Il n’y a rien qui pouvait me faire le plus plaisir, ça m’a réchauffé le cœur.

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