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«Nous, toujours»: l’émouvant court-métrage de Disney+ inspiré par «La La Land»

Une parenthèse enchantée musicale, qui a bénéficié du retour des comédies musicales à Hollywood.

PourCiné-Télé-Revue

Comme à son habitude, Disney avait tout prévu pour la sortie de « Raya et le dernier dragon », dans les salles obscures. À l’instar de Pixar, le studio projette désormais d’excellents courts-métrages, à découvrir au cinéma, juste avant ses longs-métrages d’animation. Dans ce cas-ci, les projets ont dû être ajustés, à cause de la pandémie, qui n’a permis qu’à un public très limité de découvrir les aventures de Raya et Sisu. C’est donc principalement sur Disney+ que le grand public a pu découvrir « Nous, toujours » (« Us Again » en version originale), lors de sa mise en ligne le 4 juin dernier. Mis en scène par Zach Parrish (« Les Nouveaux héros »), il raconte l’histoire d’un couple âgé, qui décide de raviver la passion de leur jeunesse, à travers la danse, le temps d’une nuit dans une ville animée. Afin de rester authentique, le réalisateur s’est légèrement inspiré de ses grands-parents. « [Ils] ont affronté la vieillesse de manières très différentes et ça m’a permis de réfléchir à la façon dont notre regard sur le monde change lorsque nous vieillissons. » a-t-il révélé dans un communiqué présentant son plus grand projet solo, à ce jour.

Niveau technique, entouré d’un couple de chorégraphes, notamment connus pour avoir travaillé avec Ed Sheeran et Justin Bieber. « Travailler avec Keone et Mari a été la clé du succès de ce film. Dès le début, je savais que je voulais que ce film soit porté par la musique. La danse est un langage universel qui peut se traduire dans n’importe quelle culture. Leur manière de danser est parfaite pour l’animation, et il y a cette connexion authentique et organique entre eux, parce qu’ils sont mariés. » a-t-il expliqué. Parmi ses inspirations, l’animateur, qui collabore sur différents projets de Disney depuis plus de dix ans, cite volontiers « Fantasia », le chef-d’œuvre d’animation sorti en 1940, et devenu un grand classique du studio aux grandes oreilles. En plus contemporain, Zach Parrish reconnaît également une influence de « La La Land », principalement en termes de références musicales, mais aussi visuellement, par rapport à la palette de couleurs et au mouvement de la caméra. « J’adore la chorégraphie de la caméra dans ce film, parce que ça ressemble vraiment à une troisième danse » a-t-il confié à Indie Wire, il y a quelques semaines.

Tout ce mélange donne finalement une touchante histoire d’amour, brillamment racontée en quelque six minutes, de musique, de danse, et sans un seul dialogue. Attention, les émotions sont, par contre, au rendez-vous ! Attendez-vous donc à ressentir de la joie, de l’entrain, de la passion et de la nostalgie, en découvrant l’histoire de Dot et Art. Le film tombe, par ailleurs à pic, puisqu’il précède une vague de comédies musicales hollywoodiennes, avec la sortie de « D'où l'on vient » (au cinéma le 7 juillet), du remake signé Steven Spielberg de « West Side Story » (prévu en salles en décembre prochain) et l’arrivée, cet été sur Netflix, de « Vivo ».

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