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Nicolas Gob («L’art du crime»): «On nous a appâtés avec quelque chose et on ne nous a pas menti»

Dans ce nouvel épisode, bien qu’enquêtant au Moulin Rouge, notre capitaine ne se départit pas de son air soucieux.

PourCiné-Télé-Revue

Au départ, est-ce le concept original de la série, avec la clé des énigmes résidant dans une œuvre d’art, qui vous a séduit ?

C’est l’une des raisons. Quand on nous propose un sujet, on nous en donne une idée alléchante. En lisant le scénario, on s’est dit que ça collait complètement à la promesse. On nous a appâtés avec quelque chose et on ne nous a pas menti.

Le Moulin Rouge est un écrin de choix pour une énigme qui mélange présent et passé.

Tout à fait. Je n’y étais jamais allé et ça a été un privilège de découvrir ce lieu en même temps que les coulisses et l’envers du décor. C’est toujours étonnant de pouvoir entrer dans l’intimité d’un monument comme celui-là.

Votre coéquipière à l’écran, Florence, a du mérite de continuer avec vous, qui avez l’air tellement ailleurs…

En fait, on est dans le déni amoureux. Mon personnage ne sait pas très bien comment se comporter avec elle. Même si c’est inconscient, il est quelque part amoureux d’elle. Quant à elle, l’attirance qu’elle a pour lui la met en danger, il y a quelque chose d’assez excitant dans le fait d’être attirée par quelqu’un qui ne donne pas beaucoup. Se laisser embarquer par un type brut de décoffrage, un peu bestial, ça la sort totalement de son quotidien.

Particulièrement jolie est la scène où il lui dit les mots qu’elle a envie d’entendre, alors que ce n’est pas à elle que ça s’adresse…

Les auteurs ont eu le bon instinct de nous laisser la jouer ainsi. Tout ce qu’on aime observer dans ce duo est vraiment dans cette scène. C’est-à-dire qu’on est à la fois dans le déni et dans une sincérité absolue. C’est comme s’ils étaient prédestinés à ne jamais aller au bout de ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre.

Vous dites que votre partenaire est devenue comme une sœur, ça fait partie des bonnes surprises de ce métier ?

C’est même ce qui peut arriver de mieux. Il y a une évidence aussi bien sur le plateau que dans la vie. Les belles rencontres arrivent très souvent dans ce métier, mais à ce point-là, c’est précieux.

La vie de famille est-elle plus compliquée quand on est acteur ?

Ça peut l’être. J’ai choisi que ça ne le soit pas, parce que c’est mon repaire, c’est dans notre maison que je me sens bien. Acteur, c’est aussi un métier, je ne le vis pas que par passion. Ça ne m’anime pas d’être tout le temps parti sur tous les tournages, encore moins dans les soirées.

Vous avez prénommé votre fils Marlon. En référence à Brando ?

Évidemment !

« L’art du crime », 14 mai 2021, 21h05, France 2.

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