«NCIS Hawaii»: que vaut la 3ème série dérivée de la franchise, lancée ce lundi aux USA?

La famille « NCIS » s’agrandit ! Après « NCIS Los Angeles » et « NCIS Nouvelle-Orléans » (qui a fait ses adieux en mai dernier après sept saisons), la série numéro 1 dans le monde s’offre un troisième « spin off » : « NCIS : Hawaii ». On se demande si la chaîne CBS ne l’a pas créée juste pour pallier le manque de la série « Hawaii 5-0 », qui s’est achevée sur ses antennes en mai de l’an passé.

Lancée ce lundi 20 septembre à 22h, cette nouveauté a donc pour décor Hawaii, où l’on va suivre les enquêtes d’agents d’un bureau (fictif) se trouvant précisément sur la base militaire de Pearl Harbor. Mais ce qui change vraiment, ici, c’est que cette équipe est dirigée par une femme ! La première patronne de l’univers « NCIS ». Et de surcroît, elle n’est pas blanche ! Il s’agit de Jane Tennant, incarnée par Vanessa Lachey, qui est loin d’être une inconnue de l’autre côté de l’Atlantique. Elle est Philippine par sa mère et Américaine par son père… lequel travaillait dans l’armée de l’air ! C’est d’ailleurs dans un centre médical militaire des Philippines qu’elle est née il y a 41 ans.

Elle s’est d’abord fait connaître en devenant, en 1998, « Miss Teen USA » ! Puis elle a beaucoup roulé sa bosse, comme mannequin, présentatrice et actrice… Depuis dix ans, elle est mariée au chanteur Nick Lachey, à qui elle a donné trois enfants.

La star de « NCIS Hawaii », donc, c’est elle, et elle s’en sort plutôt avec les honneurs. Dès le début du premier épisode, après qu’on ait vu un avion s’écraser sur l’une des collines surplombant une plage, on découvre son personnage en train de coacher sa fille de 10 ans Julie (Mahina Anne Marie Napoleon) sur un terrain de sport. Puis elle saute tout à trac dans un hélicoptère Black Hawk. Car le devoir l’appelle… Elle va devoir trouver ce qui se cache derrière le crash de cet avion, qui était piloté par le gradé Walker. Il serait lié à autre accident mortel, mais de voiture, celui-là, qui semble tout aussi suspect à notre héroïne, qui élève par ailleurs ses deux enfants !

Elle n’a pas une minute à elle. Mais elle est heureusement et merveilleusement assistée par un groupe de pros. Il y a d’abord le jeune Kai (Alex Tarrant), natif de l’île, qui était dans les Marines, mais qui est revenu pour s’occuper de son père malade. Puis il y a le beau gosse Jesse Boone (Noah Mills), un ancien flic de Washington en qui Jane fait une confiance aveugle. Il y a la super-enthousiaste Lucy Tara (Yasmine Al-Bustami), une Texane qui fait un peu de l’excès de zèle et n’est pas insensible au charme des femmes, en tous pas à celui de la belle blonde Kate Whistler (Tori Anderson), intermédiaire entre NCIS et la Defense Intelligence Agency qui l’emploie. À un moment, ces deux-là se sautent dessus, s’embrassent à pleine bouche et c’est assez torride. Enfin, last but not least, il y a Ernie Malik (Jason Antoon), un geek gourou de la technologie, qui n’a pas son pareil pour dégoter tous les bons indices et toutes les bonnes pistes.

Même si sa star est une femme et qu’elle se passe dans des décors paradisiaques (certaines prises de vue sont à tomber !), cette troisième série dérivée ne se démarque pas des autres membres la famille « NCIS », ni, d’ailleurs, des autres séries policières des grandes chaînes généralistes. Sans entrer dans le détail, on écrira que la première enquête, qui se termine dans l’eau, est plutôt bien ficelée. Car intelligent n’a jamais été antinomique de populaire ! On prédit un avenir radieux – et sans trop de vagues – à cette nouveauté qui, cela étant, ne se mouille pas trop.