Meghan Markle victime d’une fausse couche

Dans un billet écrit par Meghan Markle pour le New York Times dont le titre s’intitule « Les pertes que nous partageons », l’épouse du prince Harry raconte en détail les circonstances de sa fausse couche survenue en juillet dernier.

C’est vrai qu’à cette époque les rumeurs d’une seconde grossesse allaient bon train. Mais voilà, la nature en a décidé autrement et, comme une femme sur trois, la maman de 39 ans, a malheureusement perdu l’enfant qu’elle portait. Une triste expérience qu’elle a souhaité partager avec toutes les femmes en publiant ce texte poignant qui raconte ce moment tragique et ses émotions de maman.

Elle commence : « C’était une matinée de juillet qui commençait aussi normalement que n’importe quel autre jour. J’ai préparé le petit-déjeuner. J’ai nourri les chiens. J’ai pris des vitamines. J’ai cherché ma chaussette manquante. J’ai ramassé la craie qui avait roulé sous la table. J’ai attaché mes cheveux avant de sortir mon fils de son berceau. Après avoir changé sa couche, j’ai ressenti une forte crampe. Je me suis retrouvée par terre avec lui dans mes bras, fredonnant une berceuse afin de garder notre calme. La mélodie joyeuse contrastait fortement avec mon sentiment que quelque chose n’allait pas car, à ce moment-là, je savais que pendant que je tenais mon premier bébé dans les bras que je perdais le second. »

La duchesse poursuit avec son hospitalisation : « Des heures plus tard, j’étais allongée sur un lit d’hôpital, tenant la main de mon mari. Je sentais la moiteur de sa paume humide par nos larmes et que j’ai embrassée. En regardant les murs blancs et froids mes yeux se sont embués de larmes et j’ai essayé d’imaginer comment nous guéririons. »

Sa seule façon de surmonter cette perte était de s’assurer que Harry allait bien et elle poursuit en évoquant les pertes que de nombreuses autres personnes ont subies cette année au plein cœur de la pandémie de coronavirus et se référant également au mouvement Black Lives Matter. « Cette année a été tellement difficile pour beaucoup d’entre nous. En 2020, la douleur et la perte ont frappé de nombreuses personnes. »

Elle avoue avoir également pleuré pendant son confinement et parle de la perte de son enfant comme d’un « chagrin presque insupportable et que beaucoup vivent mais dont ils ne parlent pas ».