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Ludovic Daxhelet («La Tanière, le zoo-refuge de l’espoir»): «On m’appelle Monsieur Animal à RTL»

Depuis trois semaines, l’animateur nous emmène dans ce zoo pas comme les autres. Il nous livre quelques souvenirs de tournage.

PourCiné-Télé-Revue

C’est une émission très différente de celles qu’on voit généralement, comme «Une saison au zoo»…

Oui. C’est vraiment un zoo-refuge où les initiateurs du projet, Patrick Violas et son épouse, Francine, accueillent des animaux maltraités, détenus illégalement, issus de laboratoires ou provenant de cirques. Ils veulent donner une deuxième vie à ces bêtes pour qu’elles puissent passer leur retraite dans ce refuge. Patrick et Francine sont vraiment des gens incroyables. Ils étaient les patrons d’un groupe de téléphonie, avec 1800 employés et un chiffre d’affaires de 340 millions d’euros. Et un jour, ils ont tout arrêté. Patrick a toujours voulu s’occuper des animaux et il a créé La Tanière en investissant 10 millions de sa poche.

Quels sont les cas les plus durs que vous ayez vus?

Le cas qui m’a le plus touché est celui de l’ours Mischa, qu’on a vu dans le premier épisode. Un ours normal doit peser entre 300 et 360 kilos. Mischa est arrivé en faisant 150 kilos. Il avait la peau sur les os. Il était triste. Il était resté enfermé dans une cage pleine de rouille, il avait des métastases. C’est une histoire vraiment poignante.

Vous avez pu côtoyer d’autres ours de près…

Oui, j’ai demandé à m’approcher de trois ours. On m’a dit que si j’avais peur, je ne devais pas le faire. J’ai passé la clôture, un des ours m’a tété la main, comme un biberon. C’était grandiose.

Il y a aussi ces singes de laboratoires qui n’ont jamais vu la lumière du jour…

Ils sont restés vingt ans dans un laboratoire. La plupart seuls. Il ne faut cependant pas oublier que grâce à ces singes, on a pu faire de la recherche contre le cancer, la maladie de Parkinson… Mais certains étaient vraiment maltraités. Un des singes avait même peur d’une feuille.

Vous devenez un abonné des émissions animalières!

Oui, on me surnomme Monsieur Animal à RTL! Pourtant, je n’étais pas spécialement porté à la base sur les bêtes, contrairement à ma mère, qui est dingue des animaux – je l’appelle d’ailleurs Brigitte Bardot. Mais maintenant que je suis dedans, je me rends compte que lorsque je voyais des émissions à la télé, j’étais toujours hyper-empathique avec les animaux malheureux. Un animal, ça donne tellement d’amour…

A RTL, ils ont senti que vous aviez cette connexion avec les animaux?

J’ai un côté naturel et proche des gens. Et je suis aussi proche des animaux que des humains. C’est dans ma nature. Je me sens en tout cas tellement bien dans ce rôle.

«La Tanière, le zoo-refuge de l’espoir», 5 juillet, 20h30, RTL-TVI.

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