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Les témoignages de sympathie affluent à la suite du décès du Grand Jojo

Le chanteur bruxellois Le Grand Jojo est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, à l’âge de 85 ans, des suites d’une longue maladie. Les témoignages affluaient, mercredi matin, sur les réseaux sociaux, pour rendre hommage au roi de la farandole.

Dans un message posté sur le réseau social Twitter, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, a déclaré que Le Grand Jojo était «la joie qui traverse les générations de Belges». «Je n’oublierai jamais ses prestations lors du bal national dans les Marolles. Un amoureux de la Belgique et des Belges», a-t-il reconnu.

La présidente de la Chambre des représentants, Eliane Tillieux, a elle estimé que notre pays perdait «un grand Monsieur de la chanson, une icône de la belgitude». «Toutes les générations continueront à danser et chanter sur ses incontournables tubes: Jules César, E viva Mexico, Chef un p’tit verre», a-t-elle ajouté.

«De E viva Mexico à Goal Goal Gooaal, on se souviendra de sa bonne humeur, de sa joie de vivre, de son humour... de sa belgitude tout simplement!», a renchéri le député à la Chambre des représentants, André Flahaut.

La ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, a abondé dans leur sens. «Nous perdons une figure emblématique de la Belgique, de notre culture populaire, de notre art de faire la fête», a-t-elle écrit sur Twitter. «Le Grand Jojo restera un artiste hors-norme. Je retiens de notre dernière rencontre (...) son humour décapant et sa gentillesse si naturelle. Il nous manquera.»

Même son de cloche de la part du ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, qui salue lui aussi le caractère «hors-norme» de l’artiste.

«De Jules César à Mexico, il nous a fait chanter et danser. Il y a des artistes qui marquent des générations. Nous perdons aujourd’hui une véritable icône populaire qui aura accompagné nos moments de fête, de joie et de partage», a de son côté tweeté le ministre wallon de l’Économie, Willy Borsus.

«La fête nationale n’aura plus jamais la même saveur sans notre Jules César?», a regretté l’échevine bruxelloise de la Culture, Delphine Houba. «J’espère que là où tu te trouves, on n’oubliera pas de te servir un p’tit verre si tu as soif.»

Rachid Madrane, président du Parlement Bruxellois, a aussi déploré la perte d’une «figure bruxelloise qui aura marqué la culture populaire».

«Le Grand Jojo nous a tant fait danser, rire et chanter. Il était à l’image de notre pays : une source authentique de bonne humeur, de bonheur et de solidarité. Il aimait fondamentalement notre pays et notre pays l’aimera éternellement», a commenté le ministre-président de la Wallonie, Elio Di Rupo.

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a déploré qu’un «bout de la Belgique populaire, celle qui fait notre âme et notre identité» nous ait quittés. «Un départ physique mais le Grand Jojo est, comme notre Belgique, éternel.»

«Le Grand Jojo incarnait la culture populaire en faisant chanter et danser un public toujours conquis. Artiste de talent, Belge et fier de l’être, Jules César adorait aussi la cavalcade de Herve», a pour sa part écrit le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet.

La ministre des Pensions, Karine Lalieux, a elle évoqué le sourire et la bonne humeur du Grand Jojo, «un ’echt brusseleir’ qui avait su conquérir le cœur de tous les Belges», selon elle.

Le ministre wallon du Climat, Philippe Henry, a également salué la carrière de cette «figure emblématique de notre culture populaire et des festivités à la belge».

«C’est un peu de notre belgitude qui s’en va aujourd’hui... Le Grand Jojo c’était le roi de la fête. De la fête populaire, rassembleuse et joyeuse», a déclaré la ministre francophone de la Culture, Bénédicte Linard.

Du côté sportif, le RSC Anderlecht a lui aussi rendu hommage au Grand Jojo, «citoyen d’honneur bruxellois». «Sa voix résonnera à jamais dans notre stade», peut-on lire sur Twitter.

Batteur du groupe Machiavel et ancien directeur de Classic 21, Marc Ysaye a quant à lui déclaré qu’il aimait bien Le Grand Jojo, «un homme simple et vraiment cool».

«Le tango du Congo est orphelin», a tweeté le chroniqueur et sommelier Eric Boschman, tandis que l’humoriste Bert Kruisman a lui aussi rendu hommage au Grand Jojo, Lange Jojo en néerlandais.

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