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Laurent Ournac déplace son «Camping Paradis» à la montagne : «Le tournage était mouvementé»

Passer du sable à la neige: ils en rêvaient, ils l’ont fait. Les membres du «Camping Paradis» s’essaient aux joies de la glisse, le temps d’un épisode spécial diffusé ce dimanche soir sur RTL-TVI. L’interprète de Tom Delorme se confie sur ce numéro, qu’il a lui-même réalisé.

PourCiné-Télé-Revue

D’où vient cette idée folle de troquer vos bungalows pour des châlets en bois  ?

Elle a été lancée au tout début de la série, il y a quinze ans. En plaisantant, le producteur avait proposé d’enregistrer un épisode à la plage, pour ensuite déménager à la montagne, en se calquant sur la saga des «Bronzés». L’idée a mis du temps à se concrétiser, mais aujourd’hui, le public s’est habitué aux codes du programme. On s’est donc permis une petite délocalisation, tout en conservant nos ficelles scénaristiques. Les personnages récurrents revêtiront leur combi de ski et séjourneront à l’hôtel du père de Xavier, à Morzine…

Une fois n’est pas coutume, les amis du camping aborderont des sujets sociétaux importants, sur un ton léger et bienveillant...

Tout à fait. Tom ne pourra évidemment s’empêcher de résoudre des problèmes familiaux. Il se liera d’amitié avec un jeune homme en fauteuil roulant, ex-snowboardeur, s’essayant au handiski… Ce numéro traitera également de l’homosexualité chez les hommes d’âge mûr. Bref, des sujets forts, mêlés à des passages plus comiques, servis notamment par Monsieur Parisot, qui se plongera à nouveau dans des situations improbables.

Ces scènes ont mis du temps à être tournées... Expliquez-nous.

Effectivement, le tournage était mouvementé. On l’a commencé une semaine avant le premier confinement. On aurait pu le reprendre trois mois après, mais la neige et l’été font rarement bon ménage. On s’est alors arrêté pendant dix mois, avant de se retrouver en janvier 2021, pour boucler tout ça en trois semaines. Autant vous dire qu’on n’a jamais été aussi heureux de se revoir.

En juillet dernier, durant cette longue interruption, vous confiiez avoir repris un peu de poids, dans une interview pour «Voici». De quoi poser problème pour le montage ?

Non, je vous rassure. Je n’ai pas grossi tant que ça. Et puis, vous savez, du poids, j’en perds, j’en prends… à force, ça ne se remarque plus trop (Rires.) Au niveau des raccords, j’étais plus inquiet par l’évolution physique d’un comédien de 12 ans. J’avais peur qu’en dix mois de temps, il ait eu un élan de puberté. Heureusement, il n’a grandi que de 5 cm et sa voix a légèrement mué. Cela ne se ressent pas à l’écran.

Si vous êtes aussi concerné par ces problématiques de tournage, c’est parce que vous avez conçu ce numéro de «Camping Paradis»...

C’est la quatrième fois que j’allie réalisation et comédie. J’aime travailler intensément, donc cette double casquette me convient bien. Puis, je gagne en expérience et je collabore avec des gens en qui j’ai une entière confiance. Mais je pense qu’à l’avenir, j’aimerais réaliser des films dans lesquels je n’apparais pas au premier plan. Je m’en suis rendu compte sur cet épisode, qui était plutôt dur à mettre en place. Certes, on a l’habitude de jouer dehors, mais dans de bonnes conditions. Ici, on a dû affronter pas mal de contraintes. Monter les pistes sans télésiège, c’est éprouvant! (Rires.) Mais avec la fermeture des installations, on a évité l’afflux de touristes qu’on craignait. On avait les pistes rien que pour nous! C’est la magie de notre métier…

Malgré ces quelques péripéties, pourrait-on imaginer une autre délocalisation du «Camping Paradis» pour un futur numéro ?

On va d’abord attendre les réactions du public, et si ça plaît, on pourrait l’envisager… mais le but n’est pas de partir dans tous les sens. En attendant, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour de nouveaux épisodes sous le soleil de Martigues, à découvrir prochainement.

«Camping Paradis» – Dimanche 18 avril à 20h45 sur RTL-TVI

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