Jim Bauer, un an après sa participation à «The Voice»: «Mes parents sont fiers de moi»

Jim, comment définiriez-vous ce premier album ?

Comme une carte de visite. C’est une façon de me présenter. C’est une compilation de tout ce que j’ai fait ces dix dernières années. Chaque morceau est le témoignage d’une époque avec des sonorités urbaines, indie pop… J’avais besoin d’exposer toutes mes influences. Comme je travaille pour beaucoup d’artistes et que je compose aussi de la musique de films, je ne veux pas me cantonner à un seul style. Je m’ennuie très vite et j’ai besoin de voir les albums comme des films, avec de nombreux rebondissements.

Une photo de vous adolescent illustre la pochette du disque…

C’est une histoire assez drôle. Je suis retombé sur cette photo dans mon portable, par hasard. Quand j’ai dévoilé la pochette sur les réseaux sociaux, mon meilleur ami du sud de la France m’a rappelé que c’était lui qui me l’avait envoyée pendant ma participation à « The Voice ». C’est la photo sur laquelle je lui avais signé un autographe quand j’ai quitté le sud pour monter à Paris.

La chanson « Nos rêves d’enfant » n’avait-elle pas initialement été écrite pour Slimane ?

C’est vrai ! J’avais travaillé avec lui juste après sa victoire à « The Voice ». C’est un morceau qu’il a voulu prendre pendant longtemps. J’ai ensuite composé « J’en suis là », un titre dans la même veine et qu’il a finalement préféré chanter. Slimane m’a souvent dit que « Nos rêves d’enfant » était une chanson qui m’irait très bien, mais à l’époque, je ne voulais pas chanter en français. Et puis, en participant à « The Voice », comme j’ai vécu ce que lui avait vécu, j’ai compris que ce titre m’allait comme un gant. Je l’ai finalement gardé pour moi.

Avec le recul, que vous a apporté cette aventure ?

J’ai gagné en maturité et je me suis découvert en tant qu’artiste. Ça m’a aussi apporté une légitimité supplémentaire car mon nom est désormais connu. Les gens et les médias se souviennent forcément de moi et de mes prestations. Mon objectif n’était pas de remporter la victoire. J’avais besoin de rester aux manettes de ma musique, sans être influencé par une maison de disques. Aujourd’hui, si un label me sollicite pour un partenariat, ça me plairait bien. J’aimerais ne plus devoir gérer le marketing et la production des clips. C’est beaucoup de pression.

Vous suivez la nouvelle saison de « The Voice » ?

J’ai regardé les premiers épisodes et je trouvais ça cool. Cela dit, entre la sortie de mon album et les autres projets sur lesquels je me suis engagé, j’ai beaucoup de travail et je n’ai pas le temps de regarder la télé.

Que pensent vos parents (Axel Bauer et Nathalie Cardone) de votre album ?

Ils sont fiers de moi. Ils trouvent que je fais de la bonne musique. Après, ils ne vont jamais entrer dans les détails, car ils savent que je veux garder une distance avec leurs avis. Ils conservent donc une certaine pudeur.

« The Voice, la plus belle voix », tous les samedis à 21h10 sur TF1.