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Jérémie Makiese, gagnant de The Voice: «Je suis peut-être rétro, mais pas que ça!»

Avec 53 % des voix pour 47 à sa concurrente Alice, le jeune Jérémie Makiese (20 ans) a remporté mardi soir la 9e saison de « The Voice-Belgique ». Deuxième victoire (en 8 présences sur le banc des coachs) pour BJ Scott.

Jérémie, peut-on en savoir un peu plus sur vous ?

Je suis né à Anvers et le néerlandais est ma langue maternelle même si je ne la maîtrise pas aussi bien que le français. Je viens en fait de Dilbeek, juste à côté de Berchem-Sainte-Agathe mais on a récemment déménagé à Uccle.

Vous êtes toujours aux études ?

Oui, j’étudie la géologie. Oui, les pierres, mais pas que ça, hein !

Demain, ce sera la musique ou les études, votre priorité ?

Il y a le foot aussi, il fait partie de ma vie, je suis gardien à Walhain dans le Brabant wallon en D2. Je ne veux pas choisir entre les trois, ce sont mes trois priorités. Évidemment, selon les moments, certains axes prennent plus d’importance. Là, pour « The Voice », j’ai évidemment mis le paquet sur la musique mais dès ce jeudi, je retourne m’entraîner au foot. J’en ai besoin très clairement, puisque j’avais mis ça en pause pendant les semaines de « The Voice ».

Ce mardi, lorsqu’on vous annonce votre victoire, on a l’impression que l’euphorie vous prend. Vous étiez dans une autre dimension ?

Si j’avais pu me plier en quatre, je l’aurais fait. Quand j’ai entendu mon nom, je n’étais pas prêt, je n’avais pas vu la jauge s’afficher. Je sais pas expliquer, je ne contrôlais plus mon cerveau. Au foot, j’ai eu des moments forts, comme gagner un tournoi ou un championnat, mais c’est pas pareil. Là j’étais sur scène et je gagnais « The Voice » ! Vous savez, quand j’étais gamin, il y a 7 ans et demi, mon père m'avait inscrit au concours de chant de l’école « les Glycines » à Berchem et j’avais gagné. On m’avait souhaité de gagner « The Voice », le vrai, plus tard. Et là, je le fais !

Pourquoi n’avez-vous pas fait « The Voice » Vlaanderen ?

Ah ben, je m’étais inscrit aussi. Soit je me suis trompé en le faisant, soit ils ne m’ont pas retenu. J’ai en tout cas jamais reçu de réponse. Ici, j’en ai eu une et c’est la Belgique qui m’a choisi ! Ça me rend fier, totalement fier. Et pourtant, je n’étais pas venu pour gagner, juste pour avoir des avis sur ma voix. Mais là, j’ai acquis un autre savoir-faire, une grande confiance, moi qui en manquais, ce qui pesait sur ma vie… Avant, j’aurais même pas osé faire cette interview avec vous !

Et « The Voice » en France, vous auriez pu y aller ?

Je ne m’y voyais pas tellement, non. Mais je regarde parfois un peu, oui. On peut aussi se faire reconnaître à l’étranger, mais il faut commencer dans son propre pays, non ?

Est-ce que vous êtes un artiste rétro ? Ne le prenez pas mal, mais en vous entendant, on pense plus à Marvin Gaye qu’à Kanye West…

Je comprends ce que vous voulez dire. Je m’imprègne de rétro, c’est sûr. Mais je le mélange avec du moderne. La base, c’est la vraie musique, il faut s’y référer. Voilà, c’est pour ça que je peux avoir l’air rétro.

Et vous écoutez les grands classiques soul et gospel ?

Ben oui, Otis Redding, Gregory Porter, James Brown, Bill Withers ou Aretha Franklin, ce sont les pionniers dont je m’inspire, c’est vrai.

Dans vos costumes aussi, il y a une élégance toute classique, non ?

J’avais déjà mis des costumes avant, mais peut-être pas d’aussi beaux que dans « The Voice ». J’avais un peu honte de ce style. Mais là dans l’émission, j’ai kiffé. Je le referai.

Le choix de chanter en finale « Earth Song » de Michael Jackson est très fédérateur et faire monter votre famille pour les chœurs, c’est aussi très bien vu, tactiquement on va dire. Il y avait de la stratégie ?

Non, la chanson, on me l’a proposée, j’ai accepté directement, je me reconnais dans son propos. Quant à faire monter ma famille, c’est une idée commune à BJ et à moi. Au départ, elle voulait une grande chorale… J’ai trois frères et une sœur. Seul mon petit frère n’était pas sur scène, il devait y être aussi mais il s’est cassé le poignet le jour avant la répète.

C’est anecdotique mais c’est quoi la marque qui est dessinée au rasoir dans vos cheveux ?

Rien de précis, c’est dans ma culture de faire ça.

Dernière question est-ce que Jérémie est un cœur à prendre ?

Vous n’êtes que le 2e à me le demander aujourd’hui. Qu’est-ce que je peux répondre ? Seul mon cœur le dira, ça ! Là, j’ai envie de profiter d’abord un peu de moi-même, me stabiliser après tout ce qui m’est arrivé ces dernières semaines. Après on verra.

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