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«Je suis mort avec lui»: Patrick Sébastien évoque la mort de son fils à 19 ans dans «Sept à Huit», et l’abandon de son père (vidéo)

Invité d’Audrey Crespo-Mara, Patrick Sébastien s’est livré à cœur ouvert, en évoquant notamment la mort de son fils.

PourCiné-Télé-Revue

Ce dimanche, Patrick Sébastien était le portrait de la semaine dans l’émission « Sept à huit », sur TF1. L’occasion pour l’animateur d’évoquer de nombreux passages compliqués de sa vie, notamment sur son père biologique, qui ne l’a pas reconnu à sa naissance, en 1953. Patrick Sébastien n’avait pour seul repère que sa figure maternelle. Une situation qui a provoqué des moqueries et des insultes dans la cour de récréation.

Patrick Sébastien, viré de France Télévisions, fait d’ailleurs un rapprochement entre cet abandon par son père, et cette éviction du service public : « Ça m’a ramené à l’époque où les gamins à l’époque me tapait sur la tête en me disant ’va te plaindre à ton père, t’en as pas’.  »

À bientôt 68 ans, Patrick Sébastien ne connaît toujours pas l’identité de son père, et ça ne l’intéresse pas : « Je n’ai pas envie de le savoir. Je ne veux pas, car j’ai grandi avec ça. Je pense que si je le savais, ça me casserait tout. Ça a été mon moteur.  »

Le fanfaron a tout de même bénéficié d’une figure paternelle, à qui il a d’ailleurs tenu à rendre hommage : « C’était un type formidable. Il a pris le relais et m’a élevé à partir de mes sept ans… Durement d’ailleurs. Il a été sévère avec moi, par amour. Celui-là pour moi, c’est l’une des personnes que je respecte le plus au monde.  »

La mort de son fils

Une nuit de 1990, son fils de 19 ans, prénommé Sébastien, décède dans un accident de moto. « Je suis mort avec lui  », confie tristement Patrick Sébastien. « C’était la nuit, c’était l’été, il roulait vite. Et puis voilà, ça fait partie de ma vie. On a ça tatoué tous les jours. Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mon fils.  »

Patrick Sébastien a fait preuve de courage face à cette épreuve : « On coule ou on continue à vivre. Et on est obligé de continuer à vivre pour les autres enfants. C’est même pas du courage, c’est de la survie. »

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