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«Je l’aime à mentir»: la comédie romantique de Bona-loi

Julie de Bona est l’héroïne de ce téléfilm où elle campe une femme qui se fait passer pour la petite amie d’un homme dans le coma.

PourCiné-Télé-Revue

Depuis plusieurs années, Julie de Bona est devenue l’une des comédiennes les plus prisées du petit écran, et l’importance de ses rôles ne cesse de grandir. C’est que depuis « Sœurtherese.com », où elle incarnait sœur Florence, et « Une famille formidable », où elle campait la femme de Sébastien, elle en a fait un bout de chemin… Des séries à succès comme « Plan B », « Le Bazar de la Charité », « Le tueur du lac », ainsi que des téléfilms tels « Mise à nu » ou « Service volé » l’ont imposée comme une personnalité incontournable. Avec « Je l’aime à mentir », on la retrouve dans un registre plus léger, celui de la comédie romantique. Elle y campe Zoé, une femme toujours positive et quelque peu délurée, qui à l’aube de la quarantaine n’a pas encore trouvé le grand amour. Elle rencontre cependant via une application un jeune papa (Samir Boitard) avec qui le charme opère. Sauf que lors de leur première rencontre, il tombe brusquement dans le coma suite à une crise d’épilepsie. Zoé se fait alors passer pour sa petite amie, au point de s’occuper de ses deux enfants pendant qu’il est soigné à l’hôpital. Très vite, elle se pique au jeu, alors qu’elle ne connaît quasi rien de cet homme.

A l’heure où la fiction française mise surtout sur les drames policiers, « Je l’aime à mentir » arrive un peu comme une bulle d’air frais. Une comédie romantique sans prétention qui fait juste passer un bon moment dans son canapé. Et c’est d’ailleurs ce qui a séduit Julie de Bona. « Je cherchais un rôle pour revenir à mes premières amours, la comédie », confiait-elle au journal « 20 minutes » lors de la diffusion du téléfilm en France, sur M6. « C’est assez rare d’avoir une bonne comédie, bien rythmée, intéressante et originale ! J’ai eu un coup de cœur pour le personnage et pour cette histoire inattendue et un peu cocasse. Ces derniers temps, j’ai fait beaucoup de drames, et c’est exactement ce que je voulais pour changer de registre, m’amuser et m’alléger le cœur ! »

Évidemment, elle a adoré jouer Zoé. « Cette fille, c’est un bonbon acidulé. Elle embellit le quotidien, dédramatise et a le pouvoir magique de rendre les gens heureux, joyeux. On ne s’ennuie pas avec elle. Elle est extraordinaire parce qu’avec elle rien n’est grave. Zoé est une adulescente. Elle n’a pas le sens des responsabilités, ni celui de l’engagement. Elle m’a séduite parce qu’on a tous ce fantasme que la vie soit un terrain de jeu. Elle est légère et inspirante, on a envie d’être sa meilleure amie. »

Appli ou pas ?

Quant à savoir si, comme son personnage, Julie pourrait tenter de rencontrer l’âme sœur via une appli, elle se montre plus qu’hésitante. « Je n’ai pas eu l’occasion d’être célibataire dans un monde où il est difficile de se rencontrer. Heureusement, parce que je ne sais pas ce que j’aurais fait ! Je trouve ces applis assez cruelles, parce qu’on juge très vite sur des choses très extérieures. »

« Je l’aime à mentir », 19 janvier, 20h30, RTL-TVI.

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