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Hugues Dayez, le «Monsieur Cinéma» de la RTBF, jugé pour sexisme: il plaide... la «private joke»!

Hugues Dayez a dû se justifier devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour les propos qu’il a tenus à l’égard de la maîtresse de la 7e cérémonie des Magritte du cinéma, Anne-Pascale Clairembourg, en 2017…

Mardi après-midi, l’affaire du « Monsieur Cinéma » de la RTBF, Hugues Dayez, a été plaidée devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Accusé de sexisme, celui qui exerce la fonction de « journaliste culturel » au sein de la chaîne publique francophone depuis « 35 ans » a dû justifier les propos qu’il a tenus lors de la 7e cérémonie des Magritte du cinéma, en 2017, durant le discours de la maîtresse de cérémonie, l’actrice Anne-Pascale Clairembourg. En salle de presse, en l’absence de l’intéressée, mais en présence d’une « vingtaine » de consœurs et confrères, Hugues Dayez se serait exclamé, selon les différentes versions rapportées, « C’est nul, à poil » ou « Ça va, c’est bon, à poil ».

L’intéressé, qui conteste cette prévention de sexisme et estime qu’il aurait été « sanctionné » par son employeur s’il avait « commis un acte sexiste », a plaidé la « private joke complète », le « second degré », et il a tenu à contextualiser ses propos.

Le ministère public a estimé que la matérialité des propos tenus par Hugues Dayez était établie, qu’ils étaient « d’une vulgarité affligeante », mais qu’ils ne tombaient pour autant pas sous le coup de la loi contre le sexisme entrée en vigueur en 2014.

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