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Harold Hessel, star de l’émission Affaire conclue: «Pierre-Jean Chalençon apportait une touche de fantaisie qui n’existe plus dans l’émission»

Non, il ne reçoit pas des demandes en mariage et des lettres d’amour enflammées tous les jours, sourit-il l’expert. Mais il sait que son côté « bien élevé et bienveillant » fait mouche auprès des téléspectateurs. Passionné (et passionnant) d’objets depuis son plus jeune âge, Harold Hessel raconte, dans un livre, l’histoire – et le coût – de certains d’entre eux, de la commode Louis XV au fauteuil d’Emmanuelle, entre autres…

Harold, vous publiez un livre sur l’histoire des beaux objets, de l’Ancien Régime à nos jours. Quel objet, en salle des ventes aujourd’hui, trouvera toujours acquéreur ?

Peut-être pas un objet du XVIIIe. Dans la partie XXe, quand on arrive au design, il y a la chaise longue de Charlotte Perriand que tout le monde veut, comme un vase Lalique. Le XXe siècle correspond au goût actuel et sera plus facile à vendre. Moi par contre, j’ai une culture très classique et je suis attaché à ces objets des XVII et XVIIIe siècles. Peut-être qu’ils ne sont plus trop à la mode aujourd’hui, mais je les aime encore beaucoup : la reliure du XVIIIe, une bergère Louis XVI en bois doré… Mes goûts sont plutôt classiques.

Et chez vous, à la maison, c’est décoré façon XVII et XVIIIe  ?

(sourire) Je n’ai pas un décor total look XVIIIe mais j’ai du mobilier en acajou, des fauteuils de l’époque Louis XVI que j’ai mixés avec des choses plus contemporaines.

[…]

Mais les estimations sur le plateau d’« Affaire conclue » ne sont-elles pas revues un peu à la hausse, vous n’y êtes pas plus généreux qu’en salles des ventes traditionnelles ?

Je ne pense pas, en tout cas pas à chaque fois. Il faut s’adapter. Ici, l’exercice est difficile parce qu’il n’y a que cinq marchands, contrairement à une salle des ventes où ils peuvent être cent. Il faut faire attention à ne pas surestimer un objet car on n’est pas sûr que les acheteurs de l’émission auront toujours du répondant. C’est plus difficile d’estimer dans l’émission que dans une vente traditionnelle. Il faut être prudent. Si je surestime un objet et que l’acheteur ne suit pas, la séquence va être décevante. Alors que si je propose un tout petit peu en dessous du prix du marché, la mécanique va fonctionner.

[…]

Sophie Davant vous surnomme le gendre idéal. Ça se traduit comment dans votre quotidien ? Des mamans vous demandent d’épouser leur fille ?

(rires) Vous me demandez si tout le monde me courtise ? C’est vrai que c’est assez amusant. Je suis quelqu’un de bien élevé, de bienveillant. Cela crée un climat de confiance je pense, d’où le gendre idéal. Mais je ne reçois pas tous les jours des lettres d’amour enflammées !

[…]

Vous êtes là depuis le lancement d’« Affaire conclue ».Vous avez vu partir Pierre-Jean Chalençon. Est-ce qu’il manque à l’émission ?

Il apportait une touche de fantaisie qui n’existe plus dans l’émission. Ça a été un choix de partir, alors je ne sais pas si c’était partagé, mais c’est dommage. Mais aujourd’hui, il a plein d’autres projets…

Retrouvez l’interview complète du commissaire-priseur vedette d’« Affaire conclue » en cliquant ICI.

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