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«Girls5eva»: la série drôle et musicale qui tombe à pic!

Plus de vingt ans après s’être séparées, les « filles » d’un girlsband se retrouvent pour le meilleur et le… pire ! On retourne notre fauteuil pour elles !

PourCiné-Télé-Revue

Ce jeudi 6 mai, c’est une nouvelle série résolument « anti-déprime » qu’a lâché le service de streaming américain Peacock, lié à la chaîne NBC. Créée par Meredith Scardino à qui l’on doit déjà « Unbreakable Kimmy Schmidt », elle a pour titre « Girls5eva », le nom du girls band fictif au centre de cette histoire. Dans les années 90, les cinq toutes jeunes femmes qui le composaient étaient des stars, mais le temps a passé, et elles sont retombées dans l’oubli. Jusqu’à ce qu’un rappeur mette à la sauce d’aujourd’hui l’un de leurs vieux refrains, ce qui les re-propulse dans la lumière.

Le premier des huit épisodes disponibles les présente en 2021, au moment où elles font ce come-back inattendu. Il y a d’abord la brune Dawn, incarnée par la chanteuse Sara Bareilles, qui vit tranquillou avec son boyfriend. Puis il y a l’hystérique et clinquante Summer, jouée par Busy Phillips (« Dawson », « Urgences », « Cougar town »), la lesbienne Gloria (Paula Pell), qui admet qu’elle a terriblement vieilli et grossi, et la pétasse Wickie (Renée Elise Goldsberg), qui continue à se prendre pour une star et se croire supérieure aux autres, alors qu’en réalité, elle a une vie minable et travaille dans un aéroport. Ashley, la cinquième fille de l’ex-bande, elle, n’est plus de ce monde.

C’est à un train d’enfer, et de manière assez désordonnée, que ce décor est planté, mais le ton donné d’emblée à cette « Spice Girls story » nous a tout de suite plu. L’idée ici est évidemment de faire une satire du monde artistique, mais avec des personnages attachants et humains. Y est soulignée la cruauté du show-biz, où il n’y en a que pour les petites nouvelles (Ariana Grande et Zendaya sont citées) et beaucoup moins pour les anciennes qui veulent revenir dans le coup.

Ce qu’on aime aussi, c’est le côté irrévérencieux de l’entreprise, une production qui n’a pas peur de se vautrer dans le ridicule, l’absurde même, et les blagues débiles. Rien de tel qu’une série d’humour qui se moque d’elle-même, ou en tous cas, ne se prend pas au sérieux. On n’est pas surpris de constater que Tina Fey fait partie des producteurs exécutifs de celle-ci, qui devrait avoir ses chances, du coup, pour une diffusion en Europe.

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