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Grosse polémique sur le plateau de «TPMP»: Gilles Verdez choque les fans: «Les terroristes ne sont pas des monstres»

Le chroniqueur de Cyril Hanouna suscite un tollé avec ses propos lors d’un débat sur C8. Gilles Verdez revenait sur les déclarations de Daniel Riolo, concernant les prisonniers.

PourCiné-Télé-Revue

Les chroniqueurs de «  Touche pas à mon poste » n’ont jamais eu leur langue dans leur poche. Gilles Verdez, présent depuis le début de l’émission, présentée par Cyril Hanouna, ne déroge pas à la règle. Le journaliste n’hésite pas à donner son avis sur de nombreux sujets, quitte à choquer ses collègues et les téléspectateurs.

Jeudi 29 septembre, sur le plateau de « TPMP », Cyril Hanouna laissait un débat autour des propos de Daniel Riolo, qui déclarait que les prisonniers, surtout les terroristes et les violeurs, étaient des « sous-citoyens. » Autour de la table, les avis étaient très partagés, avec d’un côté Géraldine Maillot (la compagne de Daniel Riolo), Delphine Wespiser et Guillaume Genton, et de l’autres, notamment Gilles Verdez. « Ce ne sont pas des monstres », assurait-il. «  Mais c’est un vrai débat. Ils ont été condamnés, voilà. Mais quand on me dit que ce sont des monstres, l’être humain n’est pas un monstre. Il n’y a pas d’être humain pour moi qui sois un monstre. »

« Gilles, tu débloques complètement, ce n’est pas possible », lui a répondu Cyril Hanouna. « Je ne sais plus quoi dire quand j’entends les propos de Gilles », ajoute Géraldine Maillet. « Tu ne peux pas, sur un plateau télé devant 2 millions de personnes, dire qu’un terroriste n’est pas un sous-citoyen ! Excuses-toi pour toutes les victimes, c’est pas possible ce que tu dis », s’indigne Matthieu Delormeau.

Gilles Verdez s’est alors expliqué : « Ils ont été jugés, ils ont été condamnés. (…) Je suis pour qu’ils ne sortent jamais de prison, si c’est ce que vous voulez entendre. (…) Il n’y a pas d’être humain, pour moi, qui sont des monstres. Monstre, c’est renier l’état d’être humain. » Mais le mal était fait, malgré ses explications, ses déclarations ont choqué l’ensemble des chroniqueurs et téléspectateurs. « Il ne faut pas être comme eux, voilà ce que je dis. (…) Je suis légaliste, donc pour moi les êtres humains qui commettent les pires atrocités restent des êtres humains, voilà. Donc c’est pour ça que je suis contre la peine de mort », a-t-il conclu.

Sur Twitter, les internautes ont également fait entendre leur surprise. Ils sont nombreux à ne pas comprendre la déclaration du chroniqueur et à demander son renvoi de l’émission.

Le lendemain, vendredi 30 septembre, le père d’une victime du Bataclan, Patrick Jardin, était invité dans l’émission. Le débat entre cet homme et Gilles Verdez a été tendu. Les propos de Patrick Jardin ont énormément choqué les chroniqueurs, lorsqu’il a déclaré avoir soutenu les terroristes de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. « C’est un monstre, mais je l’ai soutenu, car il ne faut pas faire aux autres, ce qu’on ne veut pas qu’on se face soi-même », déclare-t-il. « Nous, on a mitraillé 131 personnes, et là-bas, il y a en eu que 49. »

Cyril Hanouna a immédiatement coupé la parole du débateur, lui rappelant que le nombre de victime n’excusait rien. « On comprend votre peine, mais vous ne pouvez pas dire cela. Il n’y a pas deux terrorismes. (…) Aujourd’hui, la communauté musulmane souffre énormément de ce genre de phrase. »

Patrick Jardin a poursuivi sur sa lancée, affirmant que dans les prisons et les banlieues, les gens applaudissaient les attentats. Encore une fois, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont tenu à expliquer à cet homme que ses propos étaient choquants et dangereux. « Vous ne vous rendez pas compte du mal que vous faites avec ces propos », ajoute Cyril Hanouna. « Vous pouvez haïr les terrosistes, mais pas les musulmans », conclu Gilles Verdez.

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