«Friends»: la somme incroyable donnée par la co-créatrice de la série pour se racheter après le mauvais traitement de certains personnages
Presque 20 ans après la diffusion de son dernier épisode, « Friends » reste un pilier du paysage télévisuel et continue de faire couler de l’encre, pas toujours pour de bonnes raisons.
Il est difficile de comprendre comment se fait-il que certaines séries télévisées demeurent intemporelles. De « Beverly Hills 90210 » à « Friends », on ne se lasse jamais de quelques épisodes en guise de fond sonore ou bien, comme programme d’une soirée placée sous le thème de la nostalgie.
On se délecte de retrouver nos personnages favoris qui nous ont accompagnés dans nos périodes sombres d’adolescent introverti, rebelle, en colère contre le monde. En redécouvrant ces séries d’une autre époque, certains détails nous perturbent, voire nous scandalisent.
Récemment, c’est la sitcom des années 90-2000 qui se retrouve sous la loupe des internautes. Aurait-elle « mal vieilli » ? Peut-être. Mais, elle ne doit pas être la seule. Après tout, on vient de loin ! Avant, le paysage télévisuel était très peu inclusif, voire pas du tout. « Friends » n’est composée que de personnages blancs, hétéros jusqu’aux dents, et des thématiques de société comme l’homosexualité et la transidentité n’y sont que des sujets de plaisanterie pour la bande de six.
Alors oui, ça fâche. Même du côté de la production de l’iconique série télévisée portée par Jennifer Aniston, David Schwimmer, Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc et Matthew Perry. En effet, Marta Kauffman, co-créatrice de « Friends » a fait part de ses profonds regrets quant au manque de diversité du casting et au mauvais traitement de certains personnages, comme le père transgenre de Chandler Bing (Matthew Perry) : « C’est douloureux de se regarder dans un miroir. Je suis embarrassée de ne pas en avoir eu conscience il y a 25 ans », a-t-elle déclaré au LA Times.
Bien que l’argent ne puisse effacer les erreurs commises dans le passé, Marta Kauffman a tenu à accompagner son mea culpa d’une somme de 4 millions de dollars qu’elle a versé au profit du département des études africaines et afro-américaines de l’université Brandeis.