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Freddy Tougaux revient sur son départ du «Grand Cactus»: «J’aurais aimé que l’émission évolue»

Alors qu’il se produira au Festival Voo Rire le 22 octobre à Liège, il nous explique les raisons de son départ du « Grand Cactus ».

PourCiné-Télé-Revue

Freddy, on ne vous voit plus dans « Le grand Cactus ». Pourquoi êtes-vous parti ?

C’est un choix tout à fait serein. Tout s’est opéré dans de bonnes conditions. Ça faisait sept ans que je faisais partie du programme. J’ai vécu une aventure fantastique, les trois premières années ont été incroyables. Cette fois, avec mon caméraman Antonio Spoto, on s’est dit que c’était peut-être le bon moment pour moi de lever le pied. Quand on décide de partir, c’est toujours un peu compliqué. On sait ce qu’on perd, mais pas ce qu’on gagne. J’espère que nous avons fait le bon choix.

Le départ des Poufs il y a quelques années a-t-il motivé ce départ ?

Pas vraiment, mais il est clair que ça a été une période compliquée. On a très bien géré ça en interne, avec Jérôme de Warzée et les autres membres de l’équipe. Ça a été très tendu, mais on a beaucoup discuté. Et puis, le covid a aussi changé la donne. Le contexte était compliqué pour tout le monde. Il a fallu retrouver une forme de solidarité.

Comment votre décision a-t-elle été perçue en interne ?

Ils étaient déçus, mais ils s’y attendaient. Jérôme m’a envoyé un courrier très sympathique, me disant qu’il comprenait ma décision mais que je devais tout de même encore y réfléchir. C’est une façon pour lui de dire qu’il n’avait pas envie qu’on le quitte. Et puis, « Micro-Terroir » était la seule rubrique qui était présente depuis la création du programme.

Vous continuez à regarder l’émission ?

Oui, j’ai regardé la première de cette nouvelle saison. J’ai ressenti un sentiment étrange car j’ai évolué avec « Le grand Cactus ». C’est une partie de moi, mais je n’ai plus rien à y faire. Vous savez, je ne suis pas nostalgique. Je ressens juste un peu de mélancolie et de tristesse. L’expérience a tellement été positive pour moi que je serai toujours reconnaissant vis-à-vis de Jérôme et de la RTBF. Même si c’est une rupture, elle n’est pas douloureuse.

Si on vous proposait de revenir d’ici quelques années, vous accepteriez ?

Oui, mais j’aurais aimé que l’émission évolue dans un autre sens, avec de nouvelles séquences et peut-être même un nouveau décor. J’aime quand les choses évoluent. Ce n’est pas mon projet, c’est l’émission de Jérôme avant tout. Je ne peux pas me permettre de l’inciter à faire autre chose. Cela dit, je ne suis pas fermé à participer à une autre émission d’humour.

À quoi ressemblera la soirée Sabam au Festival Voo Rire, dont vous serez le présentateur, le 22 octobre, au Centre culturel Les Chiroux ?

Ce sera un show riche, varié et excitant qui mettra en avant cinq humoristes. Je ferai mes sketchs, tout comme Pablo Andres, Pierre Theunis, Bruno Coppens et Julie Geller. D’ailleurs, si j’en suis là aujourd’hui, c’est un peu grâce à la Sabam. C’est eux qui m’ont mis le pied à l’étrier.

« Le Grand Cactus », 29 septembre, 20h35, Tipik.

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