François Alu: «Dans DALS, rien n’est gagné d’avance»

S’il n’avait pas vu un documentaire sur Patrick Dupond à l’âge de 9 ans, il serait peut-être passé à côté de son immense talent. Comme quoi, la télé révèle et désarçonne. Qui aurait cru qu’il s’assiérait dans le fauteuil de son idole… Certainement pas lui ! Parce que même si François Alu mélange les genres, s’inspire beaucoup du hip-hop, il n’était pas du tout familier avec les danses de salon. Alors, autant dire que c’est la première chose qu’il avoue en interview : il a énormément appris artistiquement avec cette émission, surtout le déhanché muy caliente des rythmes latinos…

Curieux de tout, à le voir au milieu des jurés, c’est comme s’il avait rejoint « Danse avec les stars » depuis toujours. Une évidente connivence s’est installée, visible sur le plateau et qui commence avant le prime autour de leur petit rituel : l’auberge espagnole, quand ils papotent autour de ce que chacun a amené à grignoter. D’emblée, il nous dit se souvenir de son arrivée pour le tournage de la bande-annonce, sa rencontre avec les équipes unies par l’amour de l’art. « J’ai eu le sentiment d’entrer dans une nouvelle famille  », confie-t-il.

Quand on lui demande quel bilan il tire de cette saison, le benjamin des jurés met en avant l’humanité : «  Des célébrités à ceux qui travaillent en coulisses, chacun m’a touché à sa façon. J’ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois, et je ne l’aurais pas cru. Plus la compétition avançait, plus l’envie de gagner des candidats alimentait ma flamme intérieure. À chaque prime, la magie opère. »

Ce qui l’a le plus touché ? Difficile pour lui d’isoler des séquences précises… Il pointe plutôt une composante importante du programme qui fait écho en lui : briser le qu’en dira-t-on et vivre sa vie comme on l’entend et pas à travers le prisme de l’autre. « C’est le message que Bilal fait passer avec beaucoup d’intégrité. C’est un modèle qui donne beaucoup d’espoir à tous ceux qui se sentent un peu en marge. Malgré les critiques, il est resté droit, vous imaginez la force qu’il a ! Pour les créatifs et les inventeurs, il y a toujours ce processus : d’abord on se moque, ensuite on a peur et après on acclame. Je tire aussi mon chapeau à Michou. Cela a été très courageux de sa part de se mettre à nu sur un plateau dans un élément où il n’était pas bon et dans lequel il n’avait pas de prédispositions. Il a tracé sa voie pour suivre ses motivations. Bravo à lui. »

Et donc quel est son pronostic pour la victoire, entre Bilal, Tayc et Michou ? « Je ne suis fan de personne et j’ai appris une chose sur cette émission : on se fait des avis sur un tel ou un tel, et puis on a des surprises en permanence. Je n’aurais pas pensé que certains qui sont restés seraient restés. Rien n’est jamais gagné, c’est pour cela que l’émission est chouette ! » conclut-il.

« Danse avec les stars », 26 novembre, 21h05, TF1.