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Franck Dubosc: cette comédie dans laquelle il a joué et qu’il reconnaît ratée

Dubosc se laisse parfois embarquer dans des galères qu’il regrette ensuite, comme ce « All Inclusive »…

PourCiné-Télé-Revue

Dans « All inclusive », une pantalonnade balnéaire dans l’esprit de « Camping » mise en scène par le même réalisateur, Fabien Onteniente, Franck Dubosc joue de nouveau un loser faussement sûr de lui. Une comédie qui, il l’a reconnu lui-même, est hélas ratée.

À 57 ans, le comédien a pourtant prouvé qu’il avait du talent – il en faut pour interpréter un personnage en maillot serrant comme Patrick Chirac sans couler. Mais ses choix de films ne suivent pas toujours. À côté de bonnes surprises comme « Fiston » ou « Incognito », Dubosc se laisse parfois embarquer dans des galères qu’il regrette ensuite, comme ce « All Inclusive »… Le petit intérêt de ce film est d’aborder la solitude qui se cache parfois derrière les lunettes de soleil des vacanciers en club. « Tous les gens sont seuls dans le film », nous confiait l’acteur à la sortie du film. « Le club de vacances est un endroit où plein de gens seuls se donnent l’impression d’être ensemble. Il y a une grosse misère affective derrière. »

Un sujet qui lui parle. La solitude, Franck Dubosc a donné : « Si je calcule le temps que j’ai vécu en couple, j’ai été plus souvent seul. C’est bien simple, j’ai été cinq ans avec une femme, 15 ans avec la mienne aujourd’hui. Oui, j’ai été très seul. On croit toujours qu’on est bien seul, mais en fait… La peur de m’attacher et qu’on s’attache à moi, je l’ai vécue. Après une grosse déception, on se dit que célibataire, au moins, on est seul à se décevoir. C’est ce qui a nourri mes rôles. »

Le comédien a en effet joué énormément de célibataires, de divorcés, de séparés sans enfants… « Je suis très pudique, ne pas jouer les papas, ne pas jouer l’amour, me facilite les choses. Ça me permet de ne pas montrer comment je suis moi-même comme père. Jouer une scène d’amour, je l’ai fait pour la première fois dans le film de Michel Denisot, ‘’Toute ressemblance…’’. J’étais encore plus envahi par la pudeur, parce que je me livrais, je montrais comment je suis comme amant. Ce n’est pas rien pour moi. Mais ça va changer. Peut-être parce que ça y est, je suis en couple et père depuis assez d’années maintenant pour l’être aussi au cinéma. »

« All Inclusive », 14 juin 2021, 20h40, la Une.

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