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«FBI International»: notre avis sur le deuxième spin-off de la franchise «FBI», qui vient de débarquer aux USA

Parce que tournée en Hongrie, où se passe son action, cette nouveauté a un charmant parfum européen. Mais ses acteurs sont un peu mous.

PourCiné-Télé-Revue

En ce premier jour de l’automne, CBS a offert aux fans de « FBI » une soirée exceptionnelle ! À 20h, elle a lancé la 4e saison de la série mère, où l’on voit d’abord Maggie (Missy Peregrym) et OA (Zeeko Zaki) enquêter sur l’assassinat, à New York, d’une jeune femme qui en prostituait d’autres… Puis on a eu droit à l’allumage de la saison 3 de « Most Wanted Criminals ». Souvenez-vous, à la fin de la deuxième, des coups de feu étaient tirés à l’intérieur de la maison de Jesse LaCroix (Julian McMahon), et on ignore qui en est l’auteur et ce qu’il est advenu de l’agent spécial. Sans en révéler trop, en cette rentrée, c’est à Kenny (Kellan Lutz) qu’il arrive de méchantes bricoles… Quoi qu’il en soit, sachez que les trois séries furent exceptionnellement reliées hier soir, par le fameux principe du « crossover ».

Enfin, à 22h, on a découvert « FBI International » et son personnage central, l’agent spécial Scott Forrester (Luke Kleintank), qui dirige une unité basée à Budapest (Hongrie). Ses agents sont chargés de protéger des Américains, où qu’ils se trouvent sur la planète. Et tout ça en tâchant d’avoir le moins souvent recours aux armes… Dans la réalité, le FBI en possède 93 points de chute dans le monde, engoncés dans des ambassades, bases militaires et autres sites.

L’équipe de Forrester est constituée de la seconde, Jamie Kellett (Helda Reed), qui est ultra-compétente et très proche de son chef (sensuellement, aussi) ; de la petite nouvelle Cameron Ho (Vinessa Vidotto) ; de l’agent Andre Raines (Carter Redwood), qui est passé maître dans l’art de pister l’argent de groupes criminels ; et enfin de l’agent d’Europol Katrin Jaeger (Christiane Paul), que le showrunner Derek Haas surnomme « la dure à cuire », et qui sert de lien entre les polices locales et l’équipe volante de Forrester. Cette dernière se rend à Zagreb après qu’Isobel Castille de « FBI » (Alana De La Garza) ait fait appel à elle pour l’aider à coincer un fugitif américain, Colin Kent, qui s’est enfui là-bas avec une gamine de quatorze ans. Il est à la tête d’un horrible trafic de jeunes femmes destinées à la prostitution. OA de « FBI » participe également à cette traque, qui consiste d’une part à neutraliser Kent et à libérer sa captive.

Évidemment, nos héros vont réussir ces deux missions, mais non sans mal et sans rebondissements. Mais ça se traîne un peu. Comme il fallait s’en douter, cette deuxième série dérivée présente les mêmes éléments que n’importe quelle série policière ou d’enquête américaine, mais elle s’en distingue par son décor… européen ! Cela lui donne un ton différent.

Par ailleurs, et pour être franc et complet, on trouve un peu froid le jeu de Luke Kleintank alias Forrester, qui a l’œil assez vide. Et on déplore le même manque de lueur intérieure parmi ses « hommes ». Enfin, on va quand même émettre une réserve quant à l’avenir de cette nouveauté, qui comme son titre l’indique, transporte le spectateur hors d’Amérique. Souvenez-vous, le deuxième spin off d’« Esprits criminels », sous-titrée, « Unité sans frontières » jouait la même carte, mais accrocha si peu de monde qu’elle dut mettre la clef sous le paillasson après deux saisons (2016-2017). On ne souhaite absolument pas le même sort à « FBI International ».

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