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« Familles nombreuses : la vie en XXL » chez les Blois : « On n’est pas des parents débordés »

Bonne humeur et joie de vivre rythment le quotidien de cette famille recomposée de neuf enfants. Diana et Gérôme nous donnent le secret de cet équilibre.

PourCiné-Télé-Revue

Gérôme, vous n’avez pas manqué d’oxygène quand Diana vous a annoncé qu’elle avait sept enfants ?

Parfois, on croit être amoureux mais quand vous rencontrez la femme de votre vie, on se rend compte de ce que c’est vraiment l’amour. Diana a été une telle évidence que pas un seul moment ses sept enfants n’ont été un obstacle pour moi, père célibataire d’une fille. J’ai pris le package sans l’ombre d’un doute. Quand j’ai rencontré ma chérie, on ne sortait même pas ensemble qu’on parlait d’avoir un enfant ensemble. Notre petite dernière est la continuité de notre amour et le trait d’union de deux familles.

Etre maman de famille nombreuse, vous en aviez toujours rêvé, Diana ?

Avoir une famille nombreuse, cela a toujours été en moi, déjà adolescente. Je suis la plus épanouie quand je tombe enceinte, lors de ma grossesse, et puis après à pouponner et à voir mes enfants grandir.

Gérôme, comment votre fille a accepté cette situation ?

C’est vrai qu’on s’est demandé comment allait réagir nos enfants respectifs à ce changement important. A partir du moment où ma fille est rentrée chez ma chérie, ça a matché immédiatement avec les jumelles de ma femme. Cela a été comme pour moi une évidence. Ils étaient déjà frères et soeurs et pourtant elle était fille unique, avait un tempérament réservé.

Tout à l’air cool chez vous !

Diana : On est conscient que c’est pas gagné d’avance, que c’est un challenge quand on se remet en couple avec quelqu’un qui a des enfants, surtout en tant que femme. Cela peut être vite compliqué. Donc, pour nous, c’est une très grande réussite. On a su apprendre à vivre les uns avec les autres et à se connaître. Je suis hyper fière du résultat. On est une famille où il y a beaucoup de rires, on est très blagueurs, cela pétille, on aime la vie.

Gérôme : Oui, les belles histoires existent ! Notre famille est la preuve qu’on peut redémarrer, retrouver l’amour et que cela se passe bien. Et je vous assure qu’au quotidien, tout roule, on n’est pas débordés.

Et au niveau organisation, c’est pas le casse-tête ?

Diana : Des habitudes se sont mises en place, il n’y a pas de planning de tâches sur le frigo. On a une journée dédiée sur le week-end où on va lancer un grand mouvement familial de ménage où tout le monde participe. Et tous les jours, tout le monde met spontanément la main à la pâte. On a tous un tempérament cool. Du coup, on n’a jamais de moment où on sature. On a des temps de famille, des temps pour le couple et des temps individuels. C’est le secret de l’équilibre. Si vous oubliez votre couple et vous-même, cela ne marche pas. Gérôme et moi, on arrive à se retrouver quand il rentre du boulot. On se pose, on discute et ça fait du bien. Et moi j’apprécie d’aller faire un tour en ville en mode solo ou de retrouver une copine. C’est cela qui fait qu’on est bien au fond de nous et donc on est prêt à gérer les moments de fatigue et de tensions qu’il peut y avoir dans une famille.

En plus, Diana, vous avez repris des études !

Pendant vingt ans, je me suis consacrée à mes enfants, mais je me suis toujours dit que le jour où ils seraient tous scolarisés, je verrais ce que je veux faire de ma vie. J’ai donc repris des études à distance pour trouver un travail dans la petite enfance. Etudier a été plus compliqué en plein confinement, avec les enfants à la maison, mais tout est une question de motivation. Quand on se donne des objectifs et qu’on en a vraiment envie, on y arrive.

Le covid a eu des conséquences dramatiques pour vous, Gérôme !

Oui, il a eu des répercussions sur mon emploi, je dirigeais avec ma sœur l’entreprise familiale dans la menuiserie. Au premier confinement, on a pris la décision d’arrêter la société, avant d’entrer dans des difficultés financières. Cette décision n’a pas été facile, elle a été lourde de sens, c’était le flambeau transmis par notre papa, mais à 40 ans, c’était aussi le bon moment pour un virage professionnel. Il a fallu que je rebondisse rapidement, j’ai fait des formations, le point sur mes compétences pour reprendre confiance en moi. J’ai retrouvé un emploi dans le secteur informatique.

La famille va-t-elle s’agrandir ?

Gérôme : Le contexte professionnel a aussi posé dans la balance pour ne pas agrandir la famille. Mais indépendamment de cela, je ne me voyais pas avoir un autre enfant, je me trouve trop vieux maintenant.

Diana : Ah oui, cela a été un sujet très délicat. Moi j’aurais beaucoup aimé avoir encore un autre enfant. C’était si ancré en moi que c’était difficile de stopper, mais rien n’est impossible chez les Blois.

Comment vivez-vous le succès de l’émission ?

Gérôme : On n’a que des retours positifs, les gens nous reconnaissent dans la rue, font des selfies. On transmet la bonne humeur et on l’a en retour par les gens, on est fiers de dégager cette image.

Diana : Les gens nous abordent de manière bienveillante et très agréable. Les enfants se sont pris au jeu, ils sont fiers de ce qui est montré et ce qui en ressort. On est tous très heureux de vivre cette expérience de partage et de succès à la télévision. C’est une très belle aventure.

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