Erika Sainte dans «Les rivières pourpres»: «On va lutter contre un autre virus mortel!»

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Philippe Leroux/FTV

Vous reprenez le personnage de Camille pour cette troisième saison… Avec la même envie ?

Avec curiosité. A chaque fois, j’attends de savoir ce qu’il va advenir de Camille. Avec envie aussi car je suis attachée au personnage et à la relation qu’il entretient avec Niemans. Et en vrai, je le suis à Olivier Marchal et au fait de passer du temps ensemble. On s’aime beaucoup.

Ces nouvelles enquêtes réveillent de lourds secrets…

On met fortement en évidence les angles morts et cachés de Niemans avec notamment ses anciens collaborateurs à la police, ses amours passées. On apprend un peu mieux à le connaître.

Lors d’un épisode, un meurtrier réintroduit le virus de la peste noire dans une capitale. Voilà un sujet qui a une sacrée résonance avec l’actualité.

Ç’a été vraiment très étrange. C’est le dernier épisode que l’on a tourné. On avait déjà passé quatre mois avec le coronavirus, à nous faire tester, en portant des masques… Et voilà qu’on s’est retrouvés à lutter contre un autre virus mortel.

On reste dans la noirceur avec la découverte de corps cousus entre eux. Tourner de tels sujets n’entame pas le moral ?

Durant les tournages, on est assez protégés car on voit les coulisses. De ce fait, on dédramatise très fort.

L’humeur est la même quel que soit le sujet ?

Olivier et moi, on a besoin de se déconnecter de l’histoire pour garder une liberté. On a tourné ensemble « Jacqueline Sauvage », où il jouait son ex-compagnon et moi, une des filles, et c’est vrai que quand on tourne un drame comme celui-là, traité différemment des enquêtes de Niemans et Camille, l’ambiance n’est pas la même. La comparaison est intéressante car j’avais la même personne en face de moi.

Camille vient de la DDASS, ça lui a forgé le caractère ?

Ça la définit fortement, ça explique toutes les carapaces qu’elle s’est faites. Ainsi que son attachement à Niemans, qui lui a tendu la main.

L’inspecteur Niemans n’est pas du genre boute-en-train. Et son interprète ?

(Rires.) Il lui arrive de l’être, il n’est pas comme son personnage, c’est clair. Heureusement ! Cette fois-ci, avec le coronavirus, c’était plus difficile d’avoir une ambiance de plateau. On était masqués, on ne voyait pas les expressions, les sourires, mais on a quand même essayé, Olivier et moi, de maintenir une ambiance positive.

« Les rivières pourpres », lundi 8 mars, 21h05, France 2.

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