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Elisabeth Moss («The Handmaid’s Tale»): «June ne peut pas mourir!»

Alors que la saison 4 s’achève sur la RTBF, son héroïne évoque avec nous le feuilleton, dont la fin est désormais programmée.

PourCiné-Télé-Revue

La cinquième saison de « The Handmaid’s Tale » a été lancée ce 14 septembre sur le service américain Hulu, tandis que chez nous, sur la Trois, la quatrième donne des sueurs inédites à ses fidèles, montrant l’héroïne June plus malmenée que jamais. Au terme de la saison3, elle faisait s’échapper de Gilead quatre-vingt-six enfants et neuf Marthas en les mettant à bord d’un avion à destination du Canada. Mais au cours de cette opération ô combien périlleuse, elle se fait tirer dessus et est touchée à l’épaule. Et ce qu’elle vit dans la saison 4 n’est pas triste non plus : elle se fait torturer sous les yeux de l’ignoble tante Lydia (Ann Dowd), qui veut qu’elle lui révèle où se trouvent les autres servantes fugitives ; elle survit à une explosion à Chicago, fait un petit saut au Canada, affronte ses abuseurs et se venge. Beaucoup pour une seule femme ! « La pandémie du Covid-19 nous a rappelé à tous que la vie est courte et précaire, voilà pourquoi, dans cette saison, nous avons accéléré l’action et mis un maximum d’éléments dramatiques », a commenté Bruce Miller, le créateur de la série, laquelle a désormais dépassé le cadre géographique de Gilead. Mais il précise que la mort de June n’est pas du tout au programme…

Aussi réalisatrice

« Des gens m’ont demandé : Comment est-elle toujours en vie après toutes les atrocités qu’elle a traversées ? », nous a confié son interprète, Elisabeth Moss, surnommée Lizzie par ses proches et ses collègues. « Je réponds que la servante écarlate, c’est moi, que je suis la locomotive de la série, et que, donc, June va continuer à vivre. » Il y a quelques jours, Hulu a annoncé l’approche de la fin de la série qui, rappelons-le, est basée sur les romans quasi prophétiques de la Canadienne Margaret Atwood, qui en est productrice et consultante. Elle s’arrêtera au terme de la saison6. On a encore un peu de temps !

« Cette série est dans mes os », a aussi déclaré Elisabeth, qui, pour la première fois de sa carrière, et en plus de ce qu’elle endure devant la caméra, a coiffé la casquette de cinéaste grâce à « La servante écarlate ». Elle a mis en scène trois épisodes de cette saison 4. « Réaliser est beaucoup plus compliqué pour moi que jouer la comédie, mais j’adore toucher à plusieurs choses », a-t-elle expliqué. « Et je dois dire que je m’en sors très bien sous la pression… Plus j’ai à faire, et plus je suis heureuse. Rien n’est jamais un fardeau pour moi. Tout ce que je fais est un privilège, tant que je l’ai choisi. Car je suis très sélective. Les choses que je fais, personne ne m’y a obligée… »

Elle insiste, par ailleurs, sur le fait qu’elle n’a, en aucun cas, réalisé seule ces épisodes. « J’ai été soutenue par un groupe incroyable de gens, les scénaristes, producteurs, tous ces techniciens si créatifs et bien sûr mes formidables partenaires de jeu. » Une équipe du tonnerre qu’il a fallu, après le confinement, amener à Toronto, où la série se tourne depuis le début. Et ça, ce fut le gros challenge de Bruce Miller. Avant une sixième saison, Elisabeth est attendue, l’année prochaine, dans le film « Next Goal Wins », une comédie se passant dans le monde du foot, dont elle est la tête d’affiche.

« The Handmaid’s Tale, la servante écarlate », 6 octobre, 22h05, la Trois.

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