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Eddy Mitchell revient sur ses derniers instants avec Johnny Hallyday: «Il n’avait pas la force de parler» (vidéo)

Le rockeur a aussi donné un avis tranché sur les différents hommages rendus à son ami, depuis son décès.

PourCiné-Télé-Revue

C’est une relation chère à son cœur qu’Eddy Mitchell décrit dans le titre « Un petit peu d’amour », dédié à son ami, Johnny Hallyday. « T’étais plus qu’un ami, un demi-frère, presque un sosie » peut-on l’y entendre fredonner, revenant sur le lien précieux qui les unissait. « Je parle de la trahison dont il a été victime, mais c’est de sa faute ! Johnny faisait confiance à tout le monde, je lui disais de faire attention. Avec lui, le dernier qui avait parlé avait raison. Et pour ça, il fallait se coucher à 5 heures du mat’ ! » confiait-il, à nos confrères de La Voix du Nord, ce samedi, à propos de la chanson extraite de son nouvel album, « Country Rock ». C’est en pleine promo pour ce 39e album, désormais disponible partout après un an de retard, causé par le Covid-19, que le chanteur a été interrogé par Audrey Crespo-Mara.

Dans son Portrait de la semaine, qui sera diffusé ce dimanche à 18h20 dans « Sept à Huit », sur TF1, l’intervieweuse lui a notamment parlé de ses derniers instants avec le Taulier. Intervenue « deux ou trois jours » avant sa mort, la dernière rencontre entre les deux hommes n’a par ailleurs pas été perturbée par les proches de Johnny. « Moi, je n’ai jamais eu de contraintes, au niveau de la famille. » peut-on entendre Eddy Mitchell raconter, dans un extrait publié sur la page Facebook du magazine. « Il regardait un film et… On ne parlait de rien du tout. On ne parlait pas. Il avait envie de regarder un film et en même temps de se coucher, de dormir, de se reposer. Il n’avait pas la force, et moi, je n’avais pas envie de l’emmerder. Donc j’avais envie de lui foutre la paix, de le laisser tranquille. » confie-t-il alors, le regard grave. « Qu’est-ce qu’on dit à son ami, à son frère donc, quand on sait que le temps est compté ? Est-ce qu’on lui dit plus qu’on l’aime, par exemple ? » lui demande ensuite la journaliste. Il répond rapidement : « Mais ça, il le sait ! Si on est là, c’est qu’on l’aime. Il n’y a pas besoin de le dire, parce ce que ça, c’est du trop. Ça, c’est du roman de gare… »

Ils abordent ensuite les problèmes de succession que le décès du rockeur avait engendrés, et Johnny Hallyday ne l’avait visiblement pas anticipé. « Je crois qu’il s’en foutait cordialement. Parce qu’il avait un autre problème, c’était sa survie. Alors, derrière lui, au revoir ! » précise le chanteur. « Et sa mémoire aujourd’hui, mise en scène par Laeticia ? » l’interroge alors Audrey Crespo-Mara comme un reproche, citant les albums posthumes, le concert hommage, ou encore la statue. « Rien à foutre ! Ça ne m’intéresse absolument pas ! » affirme d’abord l’interprète de « Sur la route de Memphis », avant de quand même émettre une certaine critique : « Bientôt, ils le mettront, je ne sais pas… avec une plume dans le cul, accroché n’importe où… Je m’en fous. Je trouve ça même assez morbide. »

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