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«De l’escroquerie en bande organisée», «des influmenteurs»: Moundir dénonce les placements de produits des candidats de télé-réalité (vidéo)

Entre les placements de produits et Moundir, ce n’est pas une grande histoire d’amour. En voici une nouvelle preuve…

PourCiné-Télé-Revue

Invité chez Sud Radio ce mardi 8 juin, Moundir n’a pas mâché ses mots vis-à-vis des candidats de télé-réalité, qui deviennent très souvent influenceurs sur les réseaux sociaux.

Un métier qui peut rapporter gros, très gros. Entre 300 et 5000€ par publication sponsorisée selon Magali Berdah, agent de personnalités, elle-même devenue influenceuse, qui s’était exprimée en 2018 au micro d’Europe 1. Milla Jasmine, candidate de télé-réalité aux trois millions d’abonnés a révélé gagner entre 80 000 et 100 000€ par mois : «  La télé et les placements de produits ne vont pas l’un sans l’autre. Quand on fait de la télé-réalité, on a de la visibilité ensuite sur ses réseaux sociaux. Cette visibilité attire les marques  », expliquait la jeune femme dans le documentaire « Les 20 ans de la télé-réalité » diffusé sur TMC il y a quelques semaines.

Une pratique qui connaît des dérives comme le dropshipping, une forme de commerce par laquelle le vendeur ne possède pas de stock et dont la livraison est gérée par un fournisseur.

Cette pratique est dénoncée par Moundir, connu pour ses participations à « Koh-Lanta ». Il n’a clairement pas mâché ses mots au micro de Sud Radio à l’égard de ceux qu’il appelle les « influmenteurs » : « Ce qu’il faut savoir, c’est qu’aujourd’hui le dropshopping est légal, mais les arnaques qui sont en train de se faire, ce n’est absolument pas du dropshipping. C’est ce qu’on appelle de l’escroquerie en bande organisée. C’est un préjudice de 300 millions d’euros détournés depuis ces plateformes-là. Il faut que les choses changent, il faut qu’il y ait une vraie régularisation et une autorité qui gère cela. »

Il poursuit : «  Tant qu’il n’y aura pas des personnes qui poseront une loi concrète, il y aura des dommages collatéraux. Il y en a déjà. Le fait de vendre du faux ça ne devrait même pas exister. Vu que maintenant il y a une vraie réalité économique en France et qu’avec le covid il y a énormément de personnes qui sont au chômage, on essaye de jouer un peu sur la poudre de perlimpinpin et effectivement il y a des dommages collatéraux. Je trouve ça tellement dommage », conclut-il.

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